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Sonatrach a procédé hier à la «mise en service du centre de
supervision du réseau des pipelines de l'activité transport par canalisation,
sis au niveau de Sidi Arcine», annonce un communiqué
de la compagnie nationale.
La cérémonie de lancement de cette infrastructure était présidée par le ministre de l'Energie et des Mines, Mohamed Arkab, et le PDG du Groupe Sonatrach, Toufik Hakkar, précise la même source. Etaient également présents le président de l'Autorité de régulation des hydrocarbures (ARH), Rachid Nadil, et le vice-président de l'activité de transport par canalisation (TRC) de Sonatrach, Amine Melaika. Sonatrach affirme que «la réalisation de cette infrastructure, lancée dans le cadre de la modernisation des outils d'exploitation» permet de «bénéficier d'un suivi et d'une vue centralisée, globale, détaillée et instantanée des opérations d'exploitation sur l'ensemble du réseau de transport par canalisation». Sonatrach réaffirme, avec cette réalisation, «sa volonté d'intégrer les technologies d'information modernes dans ses processus opérationnels et ce, dans l'ensemble de ses activités consacrant de ce fait les principes d'efficience économique, de qualité et de sécurité», ajoute le communiqué. Ce centre est une infrastructure «stratégique» qui entre dans le cadre de la politique de transition numérique et représente une nouvelle étape dans la modernisation de la gestion de toutes les infrastructures de Sonatrach dans le but d'augmenter la production et de la maîtriser, a indiqué M. Arkab lors d'une déclaration à la presse en marge de la cérémonie de lancement officielle. Le ministre a relevé, dans ce sens, l'»importance» de ce centre dans la gestion de l'ensemble de la chaîne de valeur du transport par canalisation des hydrocarbures, à commencer par la production, en passant par les centres de stockage pour arriver aux centres d'exploitation. Pour sa part, M. Hakkar a précisé qu'avec ce centre, Sonatrach bénéficiera d'une vue «centralisée» de toutes les opérations de transport du pétrole, condensat, gaz de pétrole liquéfié (GPL) et gaz naturel, une opération devenue possible grâce à l'utilisation des outils de numérisation et de technologies de «dernière génération», qui permettent d'avoir «des donnés opérationnelles, globales, détaillées, et instantanées», en matière de pression et de températures des équipements utilisés. Le PDG de Sonatrach a précisé que cette installation sera suivie de plusieurs autres afin de réaliser la transition numérique du groupe. Pour le vice-président de l'activité TRC de Sonatrach, ce centre de supervision permet une prise de décision «rapide» sur la gestion du flux des hydrocarbures transportés par canalisation, grâce à une remontée des données «en temps réel». «Nous pouvons éventuellement, dans une optique d'optimisation du réseau, prévoir des passerelles notamment avec la société nationale Sonelgaz pour optimiser toute la chaîne», a-t-il ajouté. Pour rappel, l'activité transport par canalisation de Sonatrach est en charge de la gestion d'un patrimoine qui se compose d'un important «réseau de transport par canalisation d'une longueur de plus de 21.000 km et d'une capacité de transport de 405 millions TEP/an, articulés autour de 43 canalisations dont 23 gazoducs». L'activité comprend également un «Centre national de dispatching gaz à Hassi R'Mel» et un «Centre de dispatching des hydrocarbures liquides à Haoud El Hamra», ainsi que 85 stations de pompage et de compression, 128 Bacs de stockage d'hydrocarbures (Pétrole brut et condensat) d'une capacité de 4.300 millions TEP», selon le communiqué de Sonatrach. A ces installations, il faut ajouter les «terminaux marins, composés de 12 postes de chargement à quai et de 5 bouées de chargement de pétrole brut en haute mer», ainsi que «deux terminaux de gaz transcontinentaux». |
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