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Non, l'ennemi de l'homme n'est pas le singe !

par El-Houari Dilmi

Alors que la terri-ble pandémie de Covid-19 n'est pas encore terminée avec entre 13 et 17 millions de morts à la fin 2021, voici venu un autre cauchemar pour menacer le genre humain: la variole du singe. Le monde va-t-il se mettre à la recherche désespérée de vaccin antivariolique, comme ce fut le cas pour le Sars-Cov-2 ? Selon le président US Joe Biden, en tournée en Asie, l'impact de la propagation de cette zoonose virale, qui a été détectée dans une dizaine de pays européens ainsi qu'en Australie, au Canada et aux Etats-Unis, pourrait être beaucoup plus « préoccupant » que certains pourraient le penser.

Considérée comme endémique dans 11 pays d'Afrique, cette maladie qui refait surface, avec les risques de guerre nucléaire, la faim dans le monde et les changements climatiques de plus en plus inquiétants, le genre humain est menacée de disparition de la surface de la terre. Déjà que les pandémies passées et à venir menacent de mort atroce des millions de vies, d'autres cherchent à créer des virus... fabriqués par l'homme contre l'homme ! En plus clair, la première menace pour la survie de l'homme reste l'homme lui-même, pathologiquement porté à tuer pour? survivre ! Non mais n'a-t-on pas étudié le singe pour connaître l'homme, avant de transformer l'homme en singe comme dirait l'autre ?

Variole du singe ou pas, au moins dix ennemis menacent la survie de l'homme sur la terre. De la dengue au VIH en passant par Ebola, la pollution atmosphérique et le changement climatique jusqu'aux armes bactériologiques que les grandes puissances se disputent, il y a peut-être trop d'humains et autant de bouches à nourrir qu'une sélection naturelle doit s'opérée tôt ou tard. Un peu comme le monde animal, la chaîne alimentaire s'entretient par les plus forts qui doivent dévorer les plus faibles pour perpétuer la survie de l'espèce. C'est que le cauchemar ne fait que commencer !