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Fonction publique: Les Syndicats autonomes veulent préserver l'unité de leur action

par M. Aziza

C'est l'heure de l'évaluation et des résolutions pour la Confédération des Syndicats algériens (CSA), regroupant dans ses rangs des Syndicats autonomes de la Fonction publique, qui s'est réunie, hier, au siège de L'UNPEF. Et ce, après 19 jours de la tenue d'une grève nationale de 2 jours (les 26 et 27 avril derniers).

Une action unitaire déclenchée par les syndicats autonomes, pour alerter les pouvoirs publics sur une situation sociale qu'ils qualifient de «dangereuse» pour les travailleurs de la Fonction publique et pour les salariés en général. En raison, précise-t-on, de la dégradation fulgurante du pouvoir d'achat et la hausse des prix.

La première partie de la réunion a été consacrée à l'évaluation du dernier mouvement de grève, nous a confirmé par Messaoud Boudiba, porte-parole du Conseil national autonome du personnel enseignant du secteur ternaire de l'éducation (CNAPESTE). Et selon ce dernier la réunion reste ouverte et peut prendre du temps.

Selon lui, les Syndicats étaient tous unanimes à affirmer que la grève nationale de 2 jours a été une réussite. Et ce, vu la mobilisation des travailleurs qui ont répondu favorablement à l'appel de leurs syndicats respectifs.

M. Boudiba a également évoqué la satisfaction des membres de la CSA quant à l'unité de l'action et l'adhésion de nouveaux syndicats au mouvement de grève nationale du mois d'avril dernier. Mettant l'accent sur la nécessité de poursuivre cet élan d'union jusqu'à la satisfaction des revendications «urgentes» des travailleurs de la Fonction publique.

La 2ème partie de la réunion a été consacrée aux propositions et la suite à donner au mouvement de protestation. Celle-ci, nous dira, Messaoud Boudiba, reste ouverte et elle peut durer dans le temps, étant donné que certains syndicats ont demandé de patienter pour la prise de décision sur la suite à donner au mouvement de protestation, par le fait qu'ils ont d'autres engagements internes et propres à leurs organisations respectives.

Pour rappel, les Syndicats initiateurs de cette grève exigent une révision de la valeur du point indiciaire de 45 à 100 DA, ainsi que la révision du régime indemnitaire et l'actualisation de la prime de zone. Ils revendiquent, en outre, la mise en place d'un Observatoire national du pouvoir d'achat.