23 milliards de centimes de
dettes et interdiction de recrutement. Une 17e et avant-dernière place au
classement avec 13 points. Des grèves des joueurs à répétition. Démission du
désormais ex-entraineur Lyamine Boughrara.
Des joueurs renvoyés de leur lieu de résidence. Le président du club sportif
amateur (CSA), Abdelfettah Benzineb,
qui tourne le dos au club. Absence totale des dirigeants. On vient d'apprendre
également la démission du préparateur physique, Farid Zeghdoudi,
qui n'a pas pu supporter toute cette anarchie. Notre source affirme que même
les entraineurs des catégories des jeunes ont tous décidé de mettre les clés
sous le paillasson. Voilà la situation qui prévaut au Rapid
de Relizane. C'est ce qui arrive quand le club est
victime des cercles de décision. Là, les supporters, comme l'attestent les
nombreux commentaires sur les réseaux sociaux, accusent ouvertement Ali Houari,
le manager de l'équipe et Zaouche, un proche du club
connu par sa grande influence dans la gestion de l'équipe, sans oublier Azzi Djillali, l'ancien président, d'être à l'origine de ce
désastre. L'ancien président démissionnaire, Mohamed Hamri,
a également sa part de responsabilité dans ce qui se trame au sein du club. En
somme, des choses bizarres se passent dans une équipe qui active en première
division.
Il y a ceux aussi qui
militent pour préserver leurs intérêts personnels par des campagnes de
déstabilisation dans l'ombre avec la complicité de certains joueurs.
Aujourd'hui, le RCR, revenu en Ligue 1, lors de la saison 2020-2021, est sans
entraineur depuis près d'un mois, alors que sa situation sur le plan
administratif est toujours entourée de flou. Les dirigeants se contentent de
fausses promesses pour essayer de gagner du temps, mais jusqu'à quand ?
Résultat : Les joueurs ont décidé d'entamer une grève, quelques jours
seulement, avant d'accueillir le NC Magra, un
concurrent direct pour le maintien. Un match qu'ils ont évidemment perdu pour
se compliquer la tâche au classement, étant donné que quatre clubs seront
rétrogradés en fin de saison. Les dirigeants, au lieu d'essayer de trouver les
solutions et les ressources financières nécessaires, ont préféré présenter
leurs démissions. Mais, il va falloir d'abord rendre des comptes à qui de droit
avant de se retirer. Une démission d'une société par actions est soumise à des
lois bien explicites dans le code du commerce et dans les décrets exécutifs
régissant les clubs professionnels de football. Là, c'est le flou le plus total
et les autorités locales se sont contenté de donner des assurances, mais sans
jamais pour autant discerner les véritables problèmes qui ont été à l'origine
de ce marasme. Pourtant, tout le monde à Relizane
connait les auteurs ayant mené le club de la Mina à la dérive. En tout cas, la
fuite de responsabilité se poursuit au RCR et le bras de fer perdure entre la
direction et les joueurs. C'est une honte pour un club qui possède une belle
infrastructure et un public qui n'a jamais ménagé aucun effort pour soutenir
son équipe. Les responsables du RCR ont prouvé qu'ils sont bien loin d'un véritable
projet sportif pour assurer l'avenir du club. La preuve est là, le Rapid est réellement menacé de relégation, ce qui arrange
peut-être les affaires de certains membres influents du club qui ont toujours
œuvré dans les coulisses.