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Bouira: Fruits et légumes, les prix baissent

par Farid Haddouche

Les prix des légumes connaissent une baisse remarquable ces jours-ci. Nous citons le haricot vert est passé de 400 DA le kg à 180 DA, la tomate de 200 DA à 60 DA, la courgette de 180 DA à 80 DA, l'ail de 500 DA à 300 DA, le citron de 180 DA à 130 DA. Alors que le prix du chou blanc est passé de 120 DA à 100 DA, une baisse sensible, C'est le cas des concombres aussi qui sont cédés à 80 DA/kg, le piment à 120 DA, le poivron à 130 DA, l'aubergine à 80 DA, l'oignon vert à 50 DA, le chou-fleur à 100 DA, la betterave à 80 DA, les fèves à 100 DA, le fenouil à80 DA, le poireau à 100 DA.

Pour ce qui est des fruits, c'est pire quelque peu avec leurs prix assez élevés à leur tour. La pomme de bonne qualité est affichée à 260 DA/kg, la banane à 320 DA, la fraise à 130 DA/kg, l'orange très juteuse et sucrée 130 voire 120 DA le kg. Même les prix des viandes blanches ont baissé au bonheur des citoyens, car le kilogramme du poulet est cédé à 320 DA, alors qu'il était affiché à 500 DA pendant une longue période. La viande de dinde est vendue, quand même, à 700 DA/kg. Quant aux viandes rouges, celles-ci ont de tout temps étaient si chères, à longueur d'année, et depuis assez longtemps. La hausse de leurs prix reste très tenace, la viande de veau qui est censée être moins cher que celle de l'agneau est affichée à 1.400 DA/kg, le filet de veau par exemple est à 1.500 DA. La viande d'agneau est également hors de prix, vu qu'elle se négocie entre 1.400 DA et 1.600 DA le kg, et les côtelettes d'agneau sont vendues à 1.600 DA, le foie d'agneau 2.500 DA? En somme, les consommateurs ont remarqué une baisse des prix pour certains légumes et fruits, il en est de même pour les viandes blanches, comme le poulet qui deviennent accessibles aux bourses moyennes. Bien que les viandes rouges coûtent toujours cher et la déception vient de la non maîtrise de la régulation du marché et le contrôle des réseaux de distribution, afin de stopper cette éternelle cherté des viandes rouges en luttant contre. Ainsi, l'incapacité des secteurs compétents à réduire cette flambée des prix des viandes blanches est encore une fois avérée