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Bouira: Flambée des prix des œufs et tension sur le lait en sachet

par Farid Haddouche

Décidément nous aurons tout vu en ces moments d'augmentation des prix de consommation tous azimuts. Nous croyons que cela touchait tout au plus les viandes, les fruits et légumes, et tous les autres produits de consommation que nous pouvons classer de luxe, étant donné qu'ils ne sont pas à la portée de tout le monde, mais arriver à acheter les produits de ponte tels les œufs à 470 DA la plaquette de 30 unités, personne n'y a pensé.

Ce qui revient à payer à près de 16 DA l'unité. Les citoyens que nous avons rencontrés l'ont si mal accepté, car ils ont fondé beaucoup d'espoir sur cette possibilité de consommer des protéines animales à la faveur des œufs qui étaient beaucoup plus moins chers. Mais à leur déconvenue, ils n'ont plus cet avantage. Il n'y a pas si longtemps, c'est-à-dire un mois tout au plus, la plaquette d'œufs est cédée à raison de 300 DA, l'écart est absolument disproportionné pour que celle-ci atteigne les 470 DA.

Nous essayons de comprendre cette subite et ahurissante montée des prix de l'œuf, nous ne trouvons pas d'explications plausibles, et chacun va de son argument qui malheureusement n'arrive pas à convaincre le consommateur.

C'est comme l'histoire du lait en sachet dont la distribution est réellement perturbée ces derniers temps. Et quand le consommateur essaye de comprendre le pourquoi de ce décalage, il entend différentes versions, qui vont de la rupture de poudre de lait, ou de sa mauvaise répartition, aux producteurs qui n'assurent pas, et ainsi de suite.

Mais tout de même, il s'agit de mettre fin à ce dysfonctionnement dans la distribution du lait en sachet, si vraiment il s'avère être le seul obstacle qui empêche le lait d'arriver au consommateur.

Il parait que derrière tout cet embarras il y a une intention d'augmenter le prix du sachet de lait, probablement, mais ce n'est que supputations et rumeurs sans fondement pour le moment.

Enfin, les jours à venir vont nous édifier sur la capacité des organismes de régulation, de suivi et de contrôle, et des responsables de la filière lait, à transcender et à juguler cette crise qui a trop duré et continue de mettre à mal le quotidien du consommateur.