Entre-nous, le «VAR, m'lih we mahouche mlih»
(il a ses avantages et ses inconvénients). Tout d'abord, le VAR ou l'assistant
vidéo, répare les erreurs commises et qui ne sont pas vues a l'œil nu, dans une
partie de football. Le VAR est un référé transparent qui fait des heureux et
des malheureux au cours d'une partie de football. Tout le monde aime le VAR
quand il est de son côté et quand il le remet dans ses droits, pour faire
siffler un penalty, par exemple. Le VAR est un référé intègre et on ne peut pas
le soudoyer. Lorsque l'arbitre central désigne le VAR en le dessinant des
doigts, c'est annonciateur de la validation d'un but ou d'un penalty, les cris
de joie et les cris de colère fusent alors des gradins de spectateurs en proie
à la joie ou à la colère. A bas le chauvinisme et vive le VAR sur le terrain,
surtout lorsqu'il est du bon côté, bien sûr. Aussi, on aime et on applaudit le
VAR pour son aide même s'il est l'ennemi des joueurs qui jouent avec les mains
ou ceux qui se jettent dans la surface de réparation, pour simuler une faute.
Le VAR est un vendu pour les perdants et un allié pour les avantagés, parce
qu'il ne laisse rien passer et il rend à césar ce qui lui appartient.
Peut-être
qu'avec cette technologie avancée qui est en train de bousculer les vieilles
traditions un jour ou l'autre on pourra visionner ou assister à un match dirigé
uniquement par des robots surveillés par le VAR, et les cameras
de surveillance qui filment. Le VAR, «ne mange pas, il ne boit pas, et on ne
peut pas le travailler» dans les coulisses pour le faire pencher comme on veut
et faire gagner une équipe. Avec le VAR «khlas», les
arbitres ne pourront plus fermer les yeux sur des aberrations. «El-VAR chaffek !» dit maintenant l'arbitre central aux joueurs qui
réclament l'annulation d'une décision qui peut être fatale pour l'équipe
fautive. Le VAR est une décision prépondérante dans l'arbitrage d'une partie
disputée en football. Le VAR a une très bonne vision, il n'est ni presbyte, ni
myope. «Ha, sacré VAR ! Ou étais-tu depuis tout ce temps ?» Ta justesse nous
manquait tellement.