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Au cours des jours qui ont
précédé le coup d'envoi du championnat, un gros problème a tenu en haleine les
supporters widadis. Car, à l'instar de la plupart des
clubs de Ligue 1, le WAT était interdit de qualifier les nouveaux joueurs
recrutés en raison des dettes provoquées par les joueurs ayant introduit leurs
recours auprès de la CNRL. A 24 heures du match face au NCM, les fans ne
savaient pas quelle composition allait aligner le coach Kamel Bouhelal. Finalement, le problème a été réglé in extremis,
ce qui a permis d'aligner la composition choisie par l'entraîneur. Que nous a
inspiré ce match entre deux équipes animées par le même objectif, c'est-à-dire
les trois points ? Disons tout de suite que les puristes n'ont pas trouvé leur
compte, tant ce débat fut haché par de nombreuses fautes et les coups francs.
Ce fut aussi une confrontation entre deux équipes aux styles différents. Les
hommes d'Aziz Abbès ont tenté d'imposer leur jeu
collectif, mais les Tlemcéniens, plus déterminés, les
ont empêchés de traduire au tableau de marque cette particularité technique.
Les statistiques et le nombre élevé de corners du côté du NCM confirment cette
impression. Mais, tout comme le CSC vendredi face au MCO, le Nejm s'est incliné en raison du manque de réalisme en
attaque. Certes, les visiteurs ont mis à leur actif quelques actions
prometteuses, mais n'ont pas réussi à battre le keeper
local. La seule fois où ils ont logé la balle dans les filets du WAT, c'est grâce
à un hors-jeu, le but ayant été normalement annulé par l'arbitre. Un arbitre
qui a été quelque peu chahuté à la fin de la première mi-temps par les joueurs
et l'entraîneur du NCM. On comprend leur déception, puisqu'ils avaient encaissé
un but, le seul de cette partie qui ne restera pas dans les annales, loin de
là. Quoi qu'il en soit, les joueurs du NCM ne doivent s'en prendre qu'à
eux-mêmes, leur défense centrale, en particulier, se faisant surprendre plein
axe par le véloce Mebarki après une déviation de la
tête d'un coéquipier. En fin de compte, cette rencontre aura montré que
l'entraîneur Kamel Bouhlel a du pain sur la planche,
car il existe des déchets à éliminer au plus vite. Par ordre d'importance, on
citera l'excès de précipitation de ses attaquants, qui tombèrent trop souvent
dans le piège du hors-jeu.
Or, on sait que cette lacune est pénalisante puisqu'elle annule tous les efforts fournis et les mouvements venus de la défense et du milieu. Ensuite, l'absence des tirs au but a été criante. Enfin, quelques joueurs ont récolté des cartons jaunes qu'ils pouvaient éviter. Ils croyaient sans doute tirer profit des fautes futiles commises samedi. On citera, à titre d'exemple, la simulation de blessure du gardien Aloui. On présume que le coach Bouhlel a pris bonne note de ces irrégularités nuisibles au rendement de son équipe. Gagner un match, c'est bien, mais éviter ces infractions inutiles, c'est aussi bien, car c'est l'une des conditions pour progresser dans un championnat qui paraît plus ouvert cette saison. Les coéquipiers de Zenasni savent qu'ils vont affronter des adversaires plus difficiles à manier que le NC Magra. En effet, ils ont un calendrier à court terme plein de risques, avec un match à domicile (CSC), et trois à l'extérieur (RCR, MCA et PAC). Après ces cinq étapes, on aura une idée plus précise sur le niveau du WAT version 2021-2022. |
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