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Education: L'année scolaire sera plus longue que la précédente

par R. N.

Invité hier à la radio nationale chaine 1, l'inspecteur général du ministère de l'Éducation nationale, Belabbas Saad, a déclaré que «toutes les difficultés qui pouvaient entraver une rentrée scolaire réussie ont été surmontées», notant qu'un «recensement précis de tous les élèves, à tous les niveaux et dans toutes les filières» a été établi, «ce qui a facilité le calcul des heures allouées à chaque matière».

Abordant le volet statistique, M. Belabbas a indiqué que la famille de l'éducation est estimée à «plus de 11 millions» de personnes, «soit près d'un tiers de la population du pays», dont «plus de 10,5 millions d'élèves, dans les trois cycles, alors que le nombre d'employés dépasse les 800.000».

D'autre part, et en terme d'infrastructures que compte le secteur de l'Education nationale, l'intervenant a fait état de «20.000 écoles primaires, 6000 collèges d'enseignement moyen (CEM) et 2600 établissements secondaires (lycées)».

L'invité de la radio affirme que pour «parvenir à une rentrée réussie», le ministère «a adopté un protocole spécial en phase avec l'évolution de la situation épidémiologique, soulignant que plus de 80.000 fonctionnaires ont été vaccinés au niveau des unités de dépistage et de suivi (UDS), au nombre de 1433, et des 41 services de médecine du travail et 16 centres médico-sociaux». L'intervenant a jugé «prometteur» le processus de vaccination des fonctionnaires du secteur. «C'est encourageant, surtout qu'il y a un nombre important de personnes vaccinées en dehors de ces centres reliés à l'Education nationale», a-t-il ajouté à ce propos.

En ce qui concerne l'étendu du programme pédagogique, l'inspecteur général du ministère de l'Éducation nationale a expliqué que la nouvelle année scolaire «verra une augmentation du nombre d'heures de cours et du nombre de semaines d'études, en raison d'un démarrage anticipé par rapport à l'année dernière», marquée par une situation sanitaire plus compliquée et en l'absence de vaccination.

Pour M. Belabbas, considérant cette avance par rapport à la rentrée 2020-2021 qui s'est déroulée le 21 octobre pour le cycle primaire et le 4 novembre pour le moyen et le secondaire, les semaines gagnées cette année seront «un catalyseur pour la mise en œuvre des programmes».

Par ailleurs, l'intervenant, a nié l'existence de changements dans les programmes d'enseignement, soulignant toutefois que le déroulement de ces programmes introduira une certaine réduction en termes de «mécanismes de mise en œuvre des activités, ainsi que des modalités de leur conduite».

L'invité de la radio a également évoqué la distribution des livres scolaire par l'Office national des publications scolaires (ONPS), affirmant qu'il «n'existe pas de problèmes, notamment avec la distribution anticipée des manuels dans les chefs lieux de wilayas et la création de 850 points de vente ayant permis de faciliter aux parents l'acquisition des livres».