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Examens de fin d'année: Plaidoyer pour un calendrier «spécial» pour le Sud

par M. Aziza

Les conditions climatiques dans lesquelles se déroulent les épreuves du Baccalauréat de la session 2021, au sud du pays, causent des désagréments aux candidats mais aussi aux encadreurs.

Et ce, en raison de l'absence de commodités nécessaires pour permettre un bon déroulement de l'examen pour les candidats et le personnel éducatif dans ces régions chaudes. Cet état de fait, a poussé l'Unpef à exiger encore une fois, la révision du calendrier des examens officiels dans le sud du pays, ainsi que les dates de la rentrée et la fin de la de l'année scolaire dans ces régions.

Le ministère de l'éducation avait rassuré, lors du coup d'envoi des épreuves, en précisant que diverses commodités ont été mises en place pour offrir aux candidats du Sud du pays, un cadre d'examen convenable pour le bon déroulement des épreuves. Notamment, les moyens de climatisation et la disponibilité d'eau fraîche, la mobilisation de l'encadrement et le corps médical et paramédical. Ainsi que des centres de restauration, des moyens de transport, en présence des services de sûreté et de la protection civile. Sur le terrain, le bureau régional du Sud, de l'Union nationale des personnels de l'éducation et de formation (UNPEF) fait état, selon un communiqué rendu public, de conditions difficiles dans lesquelles se déroulent les épreuves du bac, durant ces trois derniers jours, dans le Sud du pays.

Les syndicalistes précisent qu'avec une température frôlant les 50 degrés à l'ombre au sud du pays, «les encadreurs et le personnel éducatif qui ont choisi la voie de la sagesse, en favorisant l'intérêt des élèves, se sont retrouvé sans moyens ou commodités nécessaires pour le bon déroulement des examens », ont il fait savoir. C'est ce que dénonce, suite à une réunion par vidéoconférence organisée mardi dernier, le bureau régional du Sud affilié à l'Unpef. « Plusieurs appels ont été lancés auparavant par notre syndicat et les autres formations syndicales, sur l'état désastreux dans lequel se trouve la majorité des écoles dans le sud du pays. Notamment sur la programmation des examens officiels dans une période de chaleur intense», lit-on dans le communiqué. Les membres du syndicat du bureau du Sud insistent sur le respect du principe d'équité et d'égalité des chances entre tous les enfants du pays. Les rédacteurs du communiqué appellent les responsables du ministère de l'éducation et les pouvoirs publics à se rendre sur le terrain, afin de trouver des solutions urgentes et pratiques pour les habitants du sud. «Les décisions et les solutions se discutent sur le terrain, et non pas depuis les bureaux qui se trouvent dans un environnement autre que celui de la réalité du terrain», précise le syndicat qui souligne «la défectuosité» d'équipements de climatisation, qui malgré leur existence pratiquement dans tous les lycées, CEM ou écoles primaire, ne fonctionnent pas tous. Et ce, soit en raison de coupures d'électricité ou de baisses tension, ou bien pour un problème d'entretien.

Le bureau régional du Sud a également relevé le problème du transport et les difficultés de se rendre aux centres d'examens que ce soit pour les candidats ou pour les encadreurs, notamment dans l'après-midi où la température peut dépasser les 50 °.

Enfin, l'Unpef à travers son bureau régional, a réitéré les revendications principales des travailleurs du secteur de l'éducation du sud du pays, notamment par la valorisation de la prime de zone en fonction des difficultés rencontrées sur le terrain, ainsi que l'octroi de logements au profit du personnel éducatif près des établissements.