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A quelques jours du Ramadhan: Hausse sensible des prix des fruits et légumes

par J. Boukraâ

A quelques jours du mois de Ramadhan les prix des fruits et légumes tirent vers la hausse. C'est du moins le constat que nous avons fait lors d'une tournée effectuer aux marchés d'El Hamri et quelques magasins de fruits et légumes à Maraval. Si la pomme de terre a perdu quelque dinars, pour passer de 80 DA, il y a quelques jours, à 60 DA le kilo cette semaine, les prix des autres légumes ont connu une hausse. Si on compare ces prix avec ceux pratiqués la semaine passée on constate une hausse de 20 à 50 DA. La tomate est passée de 90 à 140DA le kilo soit une hausse de 50 DA. Les navets et la carotte sont cédés entre 80 et 100 DA le kilo, la courgette entre 120 et 140 DA, le piment vert entre 120 et 160 DA, selon la qualité. Le piment rouge est hors de portée avec un prix variant entre 300 et 360 DA le kilo. L'oignon est cédé à 70 DA. Les petits pois entre 140 et 180 DA le kilo, le chou-fleur entre 120 et 150 DA. Pire encore, même le prix d'une poignée de fines herbes (coriandre, persil ou céleri), utilisées généralement pour aromatiser la chorba et certains autres plats, n'a pas échappé à la hausse.

Le prix du bouquet de persil indispensable pour la soupe et la chorba, au même titre que la tomate et les carottes est passé de 30 à 40 DA. Certains citoyens de la classe moyenne n'arrivent pas actuellement à faire face à ces prix et risquent de passer le mois de Ramadhan sous de mauvais auspices. Pour les fruits, la banane est cédée entre 270 et 280 DA le kilo, la fraise entre 240 et 280 DA,entre autres. Pour ce qui est des viandes blanches, le prix du poulet reste toujours élevé. Même si elle est cédée à 300 voire 320 DA le kilo au marché El Hamri, son prix n'est pas descendu sous la barre de 400 DA le kilo, à Maraval.

Pour rappel lors du Conseil des ministres, présidé par le chef de l'État, Abdelmadjid Tebboune, le 28 février, des directives ont été données pour veiller sur la stabilité des prix des produits de consommation censés connaître une baisse, en Algérie pour le Ramadhan 2021 afin de protéger le pouvoir d'achat du citoyen algérien, à travers des mécanismes bien définis. En commençant par l'activation des mesures du droit à la concurrence, afin de mettre fin au monopole.

Une pratique qui permet à des commerçants d'infliger aux citoyens des augmentations aléatoires.