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Tiaret: Nouvelle cité, vieux problèmes

par El-Houari Dilmi

Réceptionnée depuis à peine quatre années, la cité «Kharroubi Habib», plus connue ici sous le nom «d'El Atrak» connait déjà moult problèmes, à cause des malfaçons notamment. En effet, une tournée qui nous a menée dans ce quartier de plus de 1900 logements, implanté sur la route d'Alger, nous a permis de constater in situ l'humidité qui ronge de nombreux immeubles. Comme ce logement de Boucif, situé au 5ème étage dont une pièce qui donne sur le mur extérieur est totalement dégradée à cause de l'humidité, probablement due à l'infiltration des eaux de pluie. Une odeur de renfermé se dégage de tout l'appartement, situé dans un immeuble pourtant bien entretenu.

Une équipe des services de l'OPGI a été dépêchée sur place depuis plusieurs mois déjà, sans résultat sur le terrain. Autre problème dont pâtissent les habitants, celui des ascenseurs. Sur dix-sept (17), huit sont en panne, nous apprend le président du comité de quartier Beladjine. L'absence d'éclairage public et l'inexistence d'espaces verts et d'aires de jeux pour les enfants dans un espace d'habitat qui compte plus de 10.000 âmes constitue un calvaire quotidien pour les locataires. Début janvier dernier, une famille établie dans cette même cité, a été décimée, les parents et leurs deux enfants ayant péri asphyxiées au monoxyde de carbone.

Plusieurs nouvelles cités connaissent des problèmes similaires à l'image des logements AADL, situés un peu plus haut, ou la cité «Socoltiar» où des craquelures béantes déchirent les murs de nombreux logements.