Malgré la pandémie du coronavirus,
le service de Maternité et de gynécologie obstétrique de l'établissement
hospitalier universitaire 1er Novembre 1954 a connu, en 2020, une activité très
dense. Ledit service a enregistré plus de 31.000 hospitalisations et près de
670 interventions chirurgicales, selon un bilan communiqué par la cellule de
communication de cet hôpital. Pour ce qui est des accouchements, près de 5.600
naissances ont été enregistrées dont 2.684 césariennes et 2.895 accouchements
par voie basse. Pour les césariennes, il s'agit le plus souvent d'opérations
d'urgence programmées par les médecins suite à des complications sanitaires.
Cette hausse du nombre des accouchements par césarienne ne concerne pas
seulement la maternité de l'EHU. La césarienne est une intervention
chirurgicale pratiquée, sous anesthésie générale ou locale, au cours de
laquelle le bébé naît à l'aide d'une incision effectuée dans l'utérus. La
naissance par césarienne peut présenter des avantages indéniables pour la mère
et le bébé et même leur sauver la vie. Dans de telles situations, presque tout
le monde s'accorde à dire que ses avantages l'emportent sur ses inconvénients.
Cependant, dans d'autres cas, les avantages d'une naissance par césarienne pour
la mère et le bébé peuvent être moins importants ou remis en doute. La
césarienne est l'ultime recours des gynécologues aux accouchements difficiles,
voire dangereux pour la survie de la maman ou de son bébé.