Pour le ministre des Mines, Mohamed Arkab, l'objectif recherché par la délivrance des autorisations de prospection d'or en Algérie est l'intégration du plus grand nombre de jeunes qui portent l'ambition de créer des micro-entreprises dans le domaine.

Invité du Forum du journal ?Echaâb', hier, le ministre a indiqué que l'implication des jeunes dans le domaine s'inscrit également, dans le cadre d'une lutte progressive visant à mettre définitivement fin à l'exploitation illégale de cette richesse par ceux qu?il a qualifiés de « mafia de l'or ». Concernant les conditions de travail des jeunes dans ce domaine, M. Mohamed Arkab a insisté sur le respect de l'Environnement en soulignant que « nous avons axé sur l'importance du respect de l'environnement et l'interdiction formelle de l'utilisation de produits chimiques ainsi que tout abus dans l'utilisation d'outils mécaniques, privilégiant les méthodes artisanales ».

Par ailleurs, le ministre des Mines a indiqué que les réserves nationales d'or de l'Algérie sont estimées à 124 tonnes, ce qui exige la mise en place d'un plan clair pour leur exploitation de la part des jeunes ayant reçu, dernièrement, des autorisations d'exploitation.

M. Arkab a expliqué, en outre, que ces réserves aurifères sont localisées entre Tamanrasset (128 champs) et Illizi (90 champs), signalant au passage que chaque champ sera exploité par une seule entreprise créée à cet effet et qui sera composée d'au moins 9 personnes. Dans le même contexte, le ministre a souligné que la production aurifère de l'Algérie reste très faible avec une production d'à peine 58 kg d'or dans le champ « Ems Missa », et nous visons à atteindre une production de 250 kg à travers la mise en place d'un plan spécifique nous permettant d'atteindre cet objectif.

S'agissant des études relatives au projet de « Oued Amizour », pour la production du plomb et du zinc, le ministre a affirmé qu'elles sont toujours en cours et qu'elles n'ont pas été interrompues en 2011comme on l'a laissé dire ».

Le ministre a indiqué, en outre que ses services disposent de données qui exigent l'implication des Universités algériennes dans les grands projets du secteur des Mines, prévus à l'avenir ». Dans ce contexte, il a annoncé la signature d'une convention-cadre avec le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique pour faire bénéficier son secteur des structures et laboratoires universitaires à l'échelle nationale, permettant ainsi un véritable encadrement et accompagnement pour ses cadres.