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Eloignement du lycée et manque de transport: Les parents d'élèves de la cité LPL Hayet Regency en appellent au wali

par D. B.

  Une nouvelle fois, les parents d'élèves du lycée Ben Ghobrini Mustapha de la cité LPL de Hayet Regency ont lancé un appel au wali d'Oran pour intervenir et mettre un terme au calvaire qu'endurent les 234 élèves de ce lycée. Selon des représentants des parents, qui se sont déplacés hier au siège de notre rédaction, le personnel enseignant et les parents d'élèves dénoncent l'éloignement de cet établissement scolaire, l'absence de transport, que ce soit scolaire ou public, et la non viabilisation de cette zone «urbaine».

Le nouveau lycée, qui est situé non loin de la cité des logements promotionnels publics (LPP), se trouve en plein bourbier sans quasiment aucun accès bitumé. «Les enseignants et leurs élèves rejoignaient cet établissement en traversant une cité promotionnelle, mais le comité de cette cité avait décidé récemment de fermer l'accès à la cité par des portails métalliques et de ce fait nos enfants et leurs enseignants sont obligés de parcourir une piste boueuse de 400 mètres pour rejoindre cet établissement », regrette un parent d'élève.

La construction de ce lycée dans un endroit éloigné suscite maintes interrogations des parents d'élèves et surtout ceux qui résident dans les cités AADL et à Haï Sabah. Des dizaines de lycéens des cités location-vente doivent en effet parcourir près de 4 kilomètres à pied dans des endroits isolés pour rejoindre ce nouveau lycée. « Il n'y a ni transport scolaire, ni transport public encore moins une route bitumée. Le plus grave est que ce lycée se trouve dans un endroit non sécurisé. Nous avons peur pour nos enfants puisque ce lycée est entouré par les chantiers et les bidonvilles de toutes parts.

Et avec le retour du mauvais temps, les lycéens doivent parcourir une piste boueuse de 400 mètres pour accéder à cet établissement », affirme cet habitant d'une cité location-vente. Nombre de parents d'élèves des cités location-vente dénoncent l'affectation de leurs enfants dans ce lycée éloigné de toutes les commodités nécessaires, alors qu'il existe trois lycées à Haï Sabah. Contacté à ce propos, Karim Hachemi, membre du bureau national du Snapest, qui regrette la situation dans cet établissement secondaire, précise que les trois lycées de Haï Sabah croulent sous le poids du sureffectif, ce qui a nécessité l'affectation des lycées des cités location-vente à ce lycée pourtant éloigné et isolé. L'épineux problème du sureffectif auquel sont confrontés les directeurs des établissements scolaires et les parents d'élèves à Oran Est et notamment dans la souscription de Haï Yasmine est désormais intenable.

Les solutions palliatives et souvent dilatoires décidées par l'académie pour remédier temporairement à cette situation de sureffectif constatée dans presque tous les paliers, avec certes une prédominance dans le cycle moyen et secondaire, ne sont plus suffisantes.