Le wali multiplie les rencontres avec les représentants de la société civile pour être à l'écoute des préoccupations des citoyens. Ce samedi, il était dans la daïra de Beni Haoua qui comprend trois communes, à savoir Beni Haoua, Oued Goussine et Breira. Deux jours auparavant, il a rencontré des présidents de comités de quartiers et autres citoyens des communes de Chlef, Oum Drou, Sendjas et Chettia.

A Chlef, après quatre réunions de travail tenues avec les membres de l'Assemblée Populaire Communale, il a informé les nombreux participants des décisions prises parmi lesquelles un montant de 25 milliards de centimes octroyé pour l'éclairage public de la ville de Chlef, 3,5 milliards de centimes pour la réhabilitation de la Place de la Solidarité. Parmi les autres opérations, il a cité la réalisation des murs de soutènement pour parer aux inondations qui menacent plusieurs habitations et les travaux de l'amélioration urbaine.

Le premier responsable de l'exécutif de la wilaya veut des villes propres, vertes et illuminées. La priorité sera accordée à la ville de Chlef. «Je veux changer le visage de la ville d'une manière sensible dans une ou deux années».

Dans la ville de Beni Haoua, avant de rencontrer les membres de la société civile, il a visité un CEM accueillant 1.103 élèves alors qu'il a une capacité de 600 places pédagogiques. Conséquence : un sureffectif est enregistré. Les élèves en régime internat vivent dans des conditions catastrophiques aussi bien pour l'hébergement que la restauration. Sur place, le wali a tenu une réunion de travail qui a regroupé les responsables locaux concernés ainsi que le directeur de l'Education. Il a déploré le retard pris pour la réalisation d'un CEM et d'un lycée programmés pour l'exercice 2019. Il a ordonné au directeur de l'Education et au chef de daïra de solutionner le problème de l'internat dans un délai n'excédant en aucun cas 48 heures. «Il faut trouver une autre structure pour héberger au moins la moitié des internes. Pour toute difficulté, il faut m'informer, je peux réquisitionner les moyens de l'Etat...», a-t-il dit.

Lors de la rencontre avec la société civile, le wali a informé les citoyens de la commune de Breira qui ont posé le problème de l'eau que «l'étude pour l'alimentation en eau potable de la commune de Breira a été achevée, le montant accordé est de 60 milliards de dinars et je veillerai personnellement à l'exécution des travaux dans les délais impartis». Pour d'autres problèmes posés, tels le retard dans la distribution des logements achevés, la santé, il a informé les citoyens des mesures déjà prises.

Lors des deux rencontres, le wali a déclaré que le retard enregistré au niveau de plusieurs secteurs est important malgré les montants financiers colossaux accordés par l'Etat. «Dorénavant, les différents programmes seront réalisés intégralement et dans les délais impartis. Nous ferons tout pour rattraper le retard, cela demande du temps et des moyens financiers. Les citoyens doivent faire preuve de patience. Leurs conditions de vie vont s'améliorer d'une manière progressive».

Il a mis à profit cette rencontre pour visiter, en fin de journée, des chantiers à Beni Haoua et Ténès afin de s'assurer de l'exécution des instructions données lors de sa dernière visite.