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La volonté de tuer a été retenue
par la cour d'assises ainsi que l'acte prémédité, mais des circonstances
atténuantes ont été accordées par les trois juges et quatre membres du jury à
l'accusé à cause du rapport du médecin légiste et du témoignage poignant de la
mère de la victime, en faveur de l'auteur de l'assassinat de son épouse (âgée
de 28 ans), le mois de mars 2019 au tribunal de Maghnia,
qui reprochait, selon la mère, des comportements qui portent atteinte à
l'honneur et à la dignité de la famille. Yahia, âgé de 53 ans avait avoué à l'ouverture de son procès en
appel, mercredi dernier, être le détenteur du couteau et celui qui avait porté
deux coups à l'épaule et un autre au ventre de son épouse devant le public,
avant d'être arrêté par la police du tribunal de Maghnia.
En revanche, il a toujours réfuté avoir eu l'intention de tuer sa femme qui ne
voulait pas revenir sur sa décision de divorcer, avant une audience devant le
juge aux affaires familiales de cette instance judiciaire.
Ce jour-là, le scanner en panne de ce tribunal n'ayant pas détecté le couteau dissimulé dans la poche de l'accusé qui était sorti dans un état de colère du tribunal pour aller chercher un couteau dans sa voiture, pour agresser sa victime qui tentait de fuir dans une salle d'attente. Le tribunal criminel a dû également se contenter d'un contexte de casier judiciaire vide chez l'accusé. Après deux heures et demie de plaidoiries des avocats de la défense, l'avocat général a requis une peine de réclusion criminelle à la perpétuité à l'encontre de l'accusé. Les jurés ont revu à la baisse la peine réclamée par l'accusation. Yahia a écopé de 15 ans de réclusion criminelle pour homicide volontaire. Pour rappel, l'accusé avait été condamné par le tribunal criminel à une peine de réclusion criminelle à la perpétuité lors de son procès de première instance, il y a quelques mois. |
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