Les habitants des cités
AADL Ain el Beida 2.500 et 2.700 logements village souffrent fréquemment du
manque d'eau. Pour faire face à ce problème ces sites ont bénéficié d'un projet
de réalisation de deux réservoirs, selon le président du comité de quartier ?El
Izdihar'. « Les travaux de ces deux réservoirs sont à
l'arrêt depuis quelques mois déjà. Ce qui n'arrange pas les choses, surtout que
la totalité du programme 2.500 et 2.700 logements ont été attribués à leurs
bénéficiaires et ce sont 22 immeubles de 9 étages, chacun, qui souffrent de ce
problème récurent », dira le représentant des
habitants avant d'ajouter « En tout cas, si le problème de réalisation des
réservoirs propre à notre cité n'est pas réglé, le manque sera éternel. Même en
hiver, nous souffrons de ce problème, c'est aberrant !». Ce manque d'eau dans
les robinets des appartements neufs, donne bien du souci aux nouveaux acquéreurs.
Ils rencontrent de grandes difficultés pour se procurer ce précieux liquide.
Les riverains interpellent, de vive voix, aussi bien les responsables locaux
que ceux de l'Hydraulique à prendre en considération cette revendication. «Nous
espérons que les concernés nous écouteront parce que si en hiver nous sommes
confrontés à ce manque, l'été, c'est le calvaire», conclut-on. Les habitants
ont organisé, vendredi un sit-in dans leur cité pour protester contre le manque
d'eau potable. Dans le même cadre une correspondance a été envoyée au wali
d'Oran et la direction du Logement.
Ces cités souffrent
également d'autres problèmes. En février dernier les habitants ont organisé un
sit-in devant le siège de la wilaya dénonçant ce qu'ils estiment des lacunes
qui ternissent leur cadre de vie, en particulier l'absence d'infrastructures de
base et d'autres problèmes. Ils réclament la création d'un stade de proximité,
à côté du C.E.M, le lancement des travaux de la Maison de jeunes, l'achèvement
des travaux du château d'eau qui pénalise les locataires des immeubles à 9
étages à avoir de l'eau courante. L'absence de commerces est un de leurs soucis
quotidiens qui est aussi soulevé. Ils ont demandé, dans le même sillage,
l'inscription au titre d'équipements d'autres écoles, ainsi qu'un lycée sans
oublier une crèche qui relèverait du secteur public. D'autres problèmes ont été
aussi soulevés comme l'absence de structure de santé, les locaux commerciaux,
les marchés entre autres.