Contrairement à ce qu'a laissé entendre récemment le président de la Ligue de football professionnel, Abdelkrim Medouar, les deux championnats d'Algérie de football (Ligues 1 et 2) devront reprendre dès que la situation sanitaire du pays le permet et ce, à l'instar des autres championnats dans le monde, notamment tunisien, où la fédération a fixé avant-hier la reprise pour le 2 août prochain.

Cette décision a été prise dimanche lors de la réunion, en cession ordinaire, du bureau fédéral de la FAF par vidéoconférence. Il faut dire que cette réunion est intervenue dans un contexte bien difficile, marqué par le scandale de l'enregistrement audio concernant la tentative de marchandage de matches en championnat. Selon un membre du bureau fédéral qui a requis l'anonymat : « La reprise du championnat ou son annulation est une prérogative de l'État et chacun doit garder son opinion personnelle pour lui ».

C'est dira qu'à la FAF le changement de discours incessant de Medouar concernant l'avenir du championnat n'a pas été apprécié, d'autant plus que ce dernier s'acharne à faire cavalier seul depuis son élection à la tête de la Ligue. Voilà qui devrait alimenter encore la guerre des prérogatives que se livrent la FAF et la LFP dans de nombreux dossiers.

En attendant, la Fédération algérienne de football et à travers son bureau fédéral réaffirme que la question de la reprise du championnat relève des prérogatives des pouvoirs publics. A croire certaines indiscrétions, la réunion du BF d'hier a été précédée, samedi, par un entretient entre le ministre de la jeunesse et des sports, Sid Ali Khaldi et le président de la FAF, Kheireddine Zetchi lors duquel les deux premiers responsables auraient souhaité que le championnat puisse aller à son terme.