La Coordination des enseignants du cycle primaire de l'éducation nationale revient à la charge en réclamant un écrit (un communiqué) énumérant toutes les promesses et réponses faites par le ministère de l'Education avec leurs délégués, inscrits dans le cadre des discussions engagées entre le ministre de l'Education nationale Mohamed Ouadjaout et les syndicats du secteur.

La tutelle s'est engagée à répondre positivement à une série de revendications socioprofessionnelles réclamées par l'ensemble des syndicats du secteur et particulièrement ceux du palier du primaire, selon un communiqué rendu public par la coordination. Il s'agit notamment de l'application du décret présidentiel 266-14 du 28 septembre 2014, fixant la grille indiciaire et le versement des indemnités avec effet rétroactif, au plus tard le 31 mars 2020. Ainsi que la révision des programmes pédagogiques pour, notamment, alléger le poids des cartables et garantir un enseignement de qualité de l'école algérienne.

Les enseignants du primaire ont exigé la modification du statut particulier, de sorte à reclasser les enseignants du secondaire, du moyen et du primaire au même grade de base, et la création de nouveaux grades d'enseignants pour les matières scientifiques, littéraires et d'éducation physique, ainsi que la diminution du volume horaire. Les enseignants ont également réclamé le retour du droit à la retraite anticipée et sans condition d'âge, la régularisation de la situation des enseignants formés après le 3 juin 2012, afin de leur permettre de bénéficier des différentes promotions.

La tutelle s'est engagée, par des promesses verbales, d'étudier certains dossiers, demandant au partenaire social et à la coordination de lui laisser un peu de temps. Ce délai, selon la coordination, a expiré ce qui l'a poussée à réclamer une réponse écrite pour rassurer la famille de l'éducation sur le sort de ses revendications.

Pour rappel, le ministère avait invité la coordination au dialogue et à des réunions de concertation suite à des grèves cycliques dans les établissements primaires qui ont perturbé l'année scolaire 2019-2020. La coordination demande, en outre, à la tutelle de profiter de cette période de confinement pour revoir les programmes pédagogiques.