Envoyer à un ami | Version à imprimer | Version en PDF

Selon le SNAPO: Le Levothyrox disponible «au fur et à mesure»

par M. Aziza

La rupture de stock du Levothyrox continue de semer la panique chez les patients atteints d'hypothyroïdie, notamment ceux qui ont fait une ablation chirurgicale de la glande thyroïdienne.

Sachant que ce traitement est le seul recommandé dans le traitement des troubles de la thyroïde. M. Messaoud Belambri, du Syndicat national algérien des pharmaciens d'officine (SNAPO), rassure en affirmant que l'approvisionnement est en train de se faire au fur et à mesure. Et de préciser que les quantités commandées sont déjà importées et leur libération sur le marché se fait petit à petit. Car, dit-il, ces traitements ainsi que d'autres sont soumis automatiquement au contrôle de conformité par le Laboratoire national de contrôle des produits pharmaceutiques. Ce qui prend parfois un peu de temps du fait que chaque lot doit être contrôlé. A noter que plusieurs alertes ont été lancées par des internautes. «URGENT ! Nous appelons les autorités à trouver une solution pour le médicament Levothyrox, qui est en rupture de stock !» lit-on sur certaines pages sur les réseaux sociaux. Sur un autre post est écrit : «C'est vraiment une catastrophe, moi je prends du 75 g, je vous assure, je suis resté une semaine sans le prendre, le Levothyrox est introuvable». Pour Messaoud Belambri, l'approvisionnement a déjà commencé au cours de cette semaine et se poursuivra au fur et à mesure. «On est en train de suivre de près cette question et si le problème persiste, le SNAPO saisira et alertera les instituions compétentes, à savoir le ministère de la Santé et la Pharmacie centrale», a-t-il souligné. Interrogé sur la rupture des médicaments en général, notre interlocuteur a affirmé que le problème de la pénurie persiste toujours. «Nous comptons plus de 100 produits en rupture ou sous tension». Autrement dit, la question de la rupture de certains médicaments est la même que celle qu'on a connue avant cette crise sanitaire liée à la propagation du coronavirus. Mais, dit-il, «pour le reste des médicaments, l'approvisionnement se fait le plus normalement du monde, nous n'avons pas de problème pour l'instant».

La pénurie des masques persiste

Avec l'augmentation des personnes infectées, la demande est toujours en hausse en matière de dispositifs de protection, notamment les masques qui demeurent toujours en rupture de stock. Messaoud Belambri a affirmé que la production nationale est de l'ordre de 150.000 masques par semaine, ce qui est insuffisant vu la demande, en affirmant qu'il y a des difficultés pour l'importation de la matière première (matières filtrantes) du fait que la production des masques a explosé à travers le monde.

A noter que la demande en manière de masques devrait vraisemblablement augmenter, notamment avec les recommandations des spécialistes qui, au début de la pandémie, avaient affirmé que les masques ne sont pas d'une grande utilité, en changeant ainsi d'avis et recommandent aujourd'hui leur utilisation. Des médecins à travers le monde parlent aujourd'hui de l'obligation de les porter, notamment lors des déplacements ou les sorties pendant la période de confinement.