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La Chloroquine utilisée dans les hôpitaux contre le coronavirus

par Z. Mehdaoui

Le Professeur Said Mesbah a affirmé, hier, que la ?Chloroquine' est déjà utilisée dans les hôpitaux algériens pour lutter contre le coronavirus (Covid-19).

Membre du Comité scientifique installé auprès du ministère de la Santé, le professeur Said Mesbah a annoncé le début de l'usage de la Chloroquine, un médicament « de l'espoir », utilisé habituellement comme thérapie contre le paludisme, pour traiter des malades infectés par le coronavirus.

S'exprimant sur les ondes de la Chaîne 3 de la Radio nationale, le professeur a indiqué que les premiers patients qui ont bénéficié de ce médicament sont ceux admis à l'hôpital de Blida, où est concentré le plus grand nombre de personnes infectées par le virus, et à celui d'El Kettar, à Alger.

L'invité de la radio qui fait état d'un «choix difficile» dans l'utilisation de ce remède, connu depuis 70 ans, a précisé que sa prescription sera encadrée, qu'il sera utilisé, exclusivement, dans les milieux hospitaliers et que seuls les malades présentant des formes sévères de la maladie en bénéficieront.

Le Pr Mesbah a assuré, en outre, que 110.000 unités de ce médicament sont déjà disponibles à la Pharmacie centrale des hôpitaux et que 190.000 autres unités vont être incessamment importées. Pour ce qui est la décision de placer en confinement la ville de Blida, épicentre de la pandémie en Algérie, l e Professeur Mesbah a affirmé qu'il s'agit-là d'une décision nécessaire, compte-tenu de la vitesse de propagation de cette terrible maladie qui fait courir de sérieux dangers sur la santé des Algériens. Le Professeur a assuré également que contrairement à ce qui est distillé, tous les malades qui présentent des symptômes du coronavirus sont soumis systématiquement à un dépistage. Il a fait savoir que le confinement sera mis en place chaque fois qu'une situation identique pourrait se répéter dans d'autres agglomérations du pays, aux fins, souligne-t-il, de freiner et endiguer la propagation du virus. « Chaque Algérien doit prendre conscience de l'importance de toutes ces mesures prises pour faire face à cette maladie » a déclaré M Mesbah qui appelle les citoyens au respect de ces mesures partout où ils se trouvent. « Le coronavirus est très dangereux à cause de sa vitesse de propagation » a ajouté le Professeur qui rappelle que l'OMS a décrété la pandémie mondiale, en l'espace de trois mois seulement. Enfin, Said Mesbah a affirmé que personne n'est en mesure de définir clairement quand l'épidémie atteindra son pic pour la simple raison que ce virus à un « génie propre ».