Envoyer à un ami | Version à imprimer | Version en PDF

Chlef: La production de ciment augmentera début mars

par Bencherki Otsmane

  Reportée à plusieurs reprises, la troisième ligne de production de ciment de l'ECDE (entreprise des ciments et dérivés) de Chlef sera opérationnelle à partir du mois prochain; les tests effectués ont été concluants. C'est ce qu'a annoncé jeudi dernier le responsable de l'usine de ciment d'Oued Sly. A titre de rappel, l'ex-ministre de l'Industrie et des Mines, Youcef Yousfi, qui a effectué en février 2019 une visite à cette usine, avait déclaré que «le retard dans la livraison de la troisième ligne de production est inacceptable». En effet, la 3e ligne de production qui devait être opérationnelle à la suite d'une convention avec un groupe industriel étranger, signée en 2012 avec un délai de réalisation de 34 mois, n'est toujours pas entrée en activité alors que l'ODS (ordre de service) a été émis le 20 mars 2014, soit 2 années après la signature du contrat. En février 2019 les travaux de génie civil étaient à 95%, le montage de la charpente abritant cette 3e ligne à 67%, le montage mécanique à 36% et enfin le montage électrique à 25%. Devant le ministre, les responsables de l'entreprise s'étaient engagés à faire démarrer la 3e ligne pour le klinker le 1er octobre 2019 et pour le ciment sur cette ligne 3 mois plus tard, à savoir le 1er décembre 2019. Plus de deux mois se sont écoulés et cette troisième ligne, censée produire 2 millions de tonnes supplémentaires de ciment par an, n'est toujours pas mise en service. Par ailleurs, ce même responsable a déclaré qu'avec l'entrée en production de cette 3e ligne, plus de quatre millions de tonnes/an vont être produits. Cette quantité devra amplement suffire à satisfaire les besoins de la wilaya ainsi que celles du centre du pays. D'où l'ambition des responsables de l'usine de commencer à exporter. Pour cela, le port de Ténès est prêt à assurer les opérations d'exportation. Pour l'heure, l'écoulement sur le marché national de la production actuelle qui est de l'ordre de 2,4 millions de tonnes/an pose un problème de vente dû principalement au ralentissement de l'activité dans le bâtiment et dans la construction.