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MC Oran: à quand le dénouement de la crise ?

par M. Zeggai

La situation du MCO n'est pas près de trouver un dénouement heureux dans l'intérêt du club. En effet, on vient d'apprendre que la DCGF, lors de ses visites périodes chez les clubs de la Ligue 1, débattra la situation de la SSPA / MCO avec le président démissionnaire Ahmed Belhadj. Cette information nous a été confirmée par une source digne de foi. La raison ? « Le registre de commerce est toujours au nom de Belhadj, qui est l'actionnaire majoritaire de la société sportive du Mouloudia », nous a-t-on dit. Cette situation que l'on peut qualifier d'imbroglio est en rapport avec l'inconscience et le silence des actionnaires qui s'acharnent à tenir en otage le club. Les appels des actuels dirigeants et des nombreux supporters quant à l'éventuelle tenue de l'AG des actionnaires sont restés lettre morte. Pourquoi ? C'est la question à laquelle nous n'avons pas pu trouver de réponses en raison du double langage des actionnaires. Ces derniers sont-ils conscients des retombées de ce climat délétère ? A présent, l'unique solution pour débloquer la situation viendra de la tenue de l'AG qui s'avère déterminante quant à la bonne marche de la SSPA, de son équipe professionnelle et de ses salariés, dont l'avenir est tributaire de la réglementation en vigueur. Le bilan, exigé par la DCGF, a-t-il été adopté par l'AG des actionnaires ? C'est l'indécision au moment où les dirigeants actuels effectuent une véritable course contre la montre pour éviter les sanctions de la DCGF avant l'expiration de l'ultimatum. Un énième feuilleton se profile à l'horizon au MCO tant que le club est déchiré depuis plusieurs années par d'interminables querelles intestines. L'échec de quelques actionnaires de la SSPA de tenir leur assemblée générale extraordinaire pour élire un nouveau président ainsi qu'un nouveau conseil d'administration traduit parfaitement cette situation des plus confuses. Selon notre enquête, certains actionnaires refusent de collaborer avec Cherif El-Ouazani. La «guerre froide» entre Belhadj et Djebbari et leurs clans a repris de plus belle sous le regard attentif des autres actionnaires. Le rôle principal dans le nouveau feuilleton est confié à Belhadj et son rival de toujours, Youcef Djebbari, soupçonné par le premier nommé de vouloir revenir aux commandes du MCO par le biais d'un de ses proches collaborateurs. En somme, des mesures urgentes s'imposent avant qu'il ne soit trop tard car le dénouement de la crise du Mouloudia d'Oran viendra du seul projet de lancement de partenariat entre les clubs professionnels et les entreprises publiques, décidé par le gouvernement.