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Les poids lourds sèment la terreur sur le 4ème périphérique: 48 millions de DA pour une passerelle entre les cités AADL d'Es-Senia et Aïn El-Beida

par D. B.

  Le chantier de réalisation d'une passerelle pour relier les deux cités AADL 2.700 Aïn El Beida et 2.500 site 2 Es-Senia a été confié à une société de génie civil, dont le siège se trouve à Oran, pour un montant de plus de 48 millions de dinars. Cette société dispose d'un délai de quatre mois pour la concrétisation de ce projet qui devra soulager notamment les habitants de la cité 2.700 logements location-vente de Aïn El-Beida. Les habitants de cette cité doivent traverser quotidiennement, au péril de leur vie, le 4ème bd périphérique pour faire des courses ou prendre le bus. La réalisation de cette passerelle est devenue vitale pour permettre aux piétons d'enjamber en toute sécurité le 4ème bd périphérique. Des dizaines de citoyens sont contraints de traverser cette route dans leurs déplacements.

Les riverains n'arrêtent pas de s'inquiéter du danger permanent que représente cet axe routier pour leurs enfants, les personnes âgées et les handicapés notamment. Le risque d'être fauché par une voiture est réel. Ceux qui risquent la traversée de cette route n'ont d'autre choix que de courir pour échapper à la folle course des voitures et des poids lourds. Sur cet axe, les poids lourds et autres engins de travaux publics sèment la terreur causant régulièrement des dégâts matériels et parfois fauchant la vie aux usagers de la route.

Très fréquenté par les poids lourds, le quatrième boulevard périphérique reliant Canastel à Oran Ouest, et plus exactement l'axe reliant Aïn El-Beida à Misserghine, continue de faire des victimes. Depuis son ouverture à la circulation, des dizaines d'accidents ayant fait plusieurs morts et des dizaines de blessés s'y sont produits. L'axe en question est considéré comme l'un des grands points noirs de la circulation routière au vu de la fréquence des accidents mortels recensés. Avec la réalisation de près de 5.000 logements AADL répartis entre Aïn El-Beida et la cité des 200 logements, les familles qui ont bénéficié de logements dans ces deux cités sont confrontés quotidiennement à un danger mortel en tentant de traverser la route. Les riverains et les piétons qui empruntent cette route ont à maintes reprises revendiqué la construction d'une passerelle. Cet ouvrage devrait un tant soit peu leur éviter des dangers quasi mortels rencontrés quotidiennement et à tout moment sur cette route. «Des piétons sont renversés régulièrement par des chauffards qui sèment la terreur en roulant à tombeau ouvert. Nos enfants sont contraints de traverser tous les jours cette route où il n'existe ni passerelle, ni passage piétons, ni dos-d'âne pour ralentir la circulation. Depuis la remise des clefs des appartements de cette cité, nous vivons la peur au ventre au quotidien. Nous traversons chaque jour cette route à deux voies rapides où le risque d'accident nous guette en permanence. A maintes reprises des habitants qui tentent «l'aventure» sont fauchés par des véhicules roulant à vive allure. Nous voulons des ralentisseurs pour obliger les fous du volant à ralentir. Nous réclamons aussi la réalisation d'une passerelle», affirme le délégué des habitants. Il y a lieu de signaler qu'auparavant la commune de Bir El-Djir a débloqué plus de 43 millions de dinars pour la réalisation d'une nouvelle passerelle au niveau de la traversée du 4ème boulevard périphérique en face de la station d'essence au chef-lieu de la commune.

Ce projet qui a été bien accueilli par la population se voulait une réponse aux multiples doléances des citoyens et en particulier des parents qui craignent pour leurs enfants lors de la traversée de la route. Il y a quelques mois la commune de Bir El-Djir a débloqué près de 2 milliards de centimes pour la réalisation d'une nouvelle passerelle sur la route nationale 11, plus exactement près de la forêt urbaine.