Bien
que moindre en termes de densité, les dernières averses, qui se sont abattu,
par intermittence, en début de week-end ont toutefois, mis en exergue un
éventail d'imperfections, notamment le piteux état de la voirie dans les quatre
municipalités côtières, relevant de la daïra d'Aïn El
Turck. En effet, selon le constat établi sur le
terrain presque tout le réseau routier de cette contrée a été mis à rude
épreuve en suscitant énormément de crainte chez les automobilistes. Les mêmes
contraintes et autres multiples désagréments, enregistrés l'année précédente, à
la même période, l'année d'avant et celles qui se sont succédé, ces deux
dernières décennies, ont refait leur piètre apparition sur les boulevards, les
rues et autres venelles, essaimés à travers cette contrée.
Chaussées
défoncées, tapissées de nids de poule et de crevasses, impraticables par
endroits, tel est l'état des lieux des chaussées. Ce piteux constat, qui est à
l'origine d'un nombre indéterminé d'accidents de la circulation, a été relevé
non seulement sur les rues et les boulevards mais aussi sur les routes à grande
vitesse. Sur certains de ces tronçons routiers, les crevasses obligent les
automobilistes à freiner brusquement et ce, avec tous les dangers que peuvent
provoquer cette manœuvre. Ce déplorable état de fait a été mis à nu par les
dernières petites averses et a été additionné aux pièges des flaques d'eau
dissimulant de véritables fissures sur les chaussées dont certaines ont été
abandonnées après des travaux effectués par des sociétés sous-traitantes,
affiliées à des entreprises publiques. Pour tenter de parer à d'éventuels
accidents et substituer ainsi les responsables concernés, des habitants ont
déposé des objets bien en évidence pour alerter les usagers du danger qui
s'identifie à travers une crevasse et/ou toute autre dégradation de la
chaussée. Toujours est-il que la pluie a, à chaque fois, mis à nu ces carences,
sans pour autant tarauder, un tant soit peu, la conscience des uns et des
autres chargés de ce volet. Notons encore que certains riverains ajoutent une
touche noire supplémentaire à ce peu reluisant tableau, en déposant des déblais
et autres déchets de matériaux de constructions, provenant des aménagements
d'habitations, sur les trottoirs et même sur la voie publique. Ces déchets ont
été drainés par les eaux pluviales vers les avaloirs, qui se sont obstrué
lamentablement et débordé sur les chaussées. Piteux spectacle relevé dans le
chef-lieu. La circulation automobile et piétonnière, s'étant retrouvée durement
confrontée à moult désagréments, était carrément impossible sur la plupart des
axes routiers, devenus impraticables en raison des grandes étendues d'eaux de
pluie, qui se sont formées et envahi les accotements et les trottoirs. Les
zones de la partie basse de cette municipalité, où des habitants sont restés
bloqués dans leur maison, faisaient peine à voir avec les chaussées inondées.
Les déblais entassés sur la voie publique, ont été emportés par les eaux et ont
causé des obstructions dans les rues et les boulevards. Des habitants ainsi que
des commerçants ont été dans l'obligation de retrousser leurs manches pour
mener, spontanément, des opérations de volontariat et ce, afin de déblayer les
chaussées.