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Groupe A : RD Congo - Ouganda, aujourd'hui à 15 h 30 : Les Léopards logiquement favoris

par M. Z.

Effectuer une belle entame, telle est l'ambition recherchée par les Congolais de la République Démocratique et leurs homologues ougandais, qui se rencontreront cet après-midi dans le cadre de la première journée (Groupe A). Entre un outsider, l'Ouganda finaliste en 1978, et la RD Congo, vainqueur des éditions 1968 et 1974, considérée comme le challenger de ce groupe, tout reste possible, même si les Léopards partent avec un léger avantage par rapport à leurs adversaires du jour. Les Ougandais de l'entraîneur français Sébastien Desabre, qui a succédé au Serbe Micho Sredojevic, ne semble nullement dépaysés par la difficulté de la tâche et veulent créer la première sensation de ce tournoi continental. Pour cela, les Ougandais disposent d'un atout non négligeable, la présence de Denis Onyango, qui évolue en Afrique du Sud (Sundows) et qui a été désigné l'an dernier meilleur gardien de but africain par la CAF. En face, le RD Congo, qui dispute sa quatrième phase consécutive, n'a pas droit à l'erreur, d'autant plus que le sélectionneur mise sur la stabilité de son effectif où le problème de cohésion ne se pose pas en principe. Le coach des Léopards, Florent Ibenge, le seul sélectionneur de cette CAN en poste depuis cinq ans à cumuler ses attributions avec celles de coach de Vita Club (une situation rare en Afrique), a réussi à trouver le juste équilibre entre les binationaux et les autres. Une chose est sûre, le match sera âprement disputé entre deux sélections visant la victoire qui leur permettra d'entamer la suite de la compétition dans de meilleures conditions psychologiques.

A notre avis, la différence se jouera dans la valeur technique individuelle, car les forces semblent disproportionnées et à l'avantage des Congolais de la RD qui dispose des joueurs évoluant dans des clubs européens, alors que les Ougandais dont la plupart jouent en Afrique du Sud, au Soudan et en Tanzanie avec un seul élément en Suède et un autre à Montréal. Alors, la RD Congo parviendra-t-elle à confirmer son retour au plus haut niveau continental ?