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Répartis à travers trois sites de la daïra d'Aïn El-Turck: Les travaux des projets de réalisation de 1.420 logements à l'arrêt

par Rachid Boutlélis

Les travaux pour la réalisation de 1420 logements de formule logements publics locatifs, LPL, répartis sur trois sites dans la daïra d'Aïn El-Turck sont à l'arrêt pour des raisons liées à la sempiternelle défaillance des entreprises qui ont été chargées leur concrétisation.

Il s'agit de 320 logements devant être réalisés dans le quartier d'El Bahia à Aïn El-Turck, de 500 logements près du village Filaoucène, communément appelé El Qaria, dans la commune de Bousfer et de 600 logements à El Ançor.

Notons également que les travaux d'un quatrième projet de 150 logements de la même formule répertorié dans le quartier Bensmir, dans le chef-lieu de daïra, n'ont toujours pas été entamé, en dépit de la décision finale sur le choix de l'assiette qui a été avalisée par la wilaya d'Oran quelques mois auparavant.

Un avis d'appel d'offres infructueux serait à l'origine de l'entrave du lancement des travaux de ce projet d'utilité publique, indique une source proche de ce dossier. Toujours est-il que ce déplorable état de fait intervient au moment où la crise du logement s'est fortement accentuée dans cette region, déjà confrontée à une considérable démographie et à une demande sur le logements qui s'accroît au fil du temps et dépasse de loin l'offre actuelle. Sur ce volet, il est utile de signaler qu'en effet environ 6.000 familles sinistrées croupissent dans des bidonvilles tandis que des centaines se débattent dans le sordide le plus exécrable dans des biens communaux qu'elles ont squattés. «En toute vraisemblance, nous ne sommes pas près de voir le bout du tunnel, synonyme pour nous autres familles sinistrées d'un relogement.

A vrai dire nous avons perdu tout espoir d'un heureux dénouement pour notre situation de déliquescence, en raison de tous les engagements des autorités locales qui n'ont à ce jour pas encore été honorés», ont déploré avec dépit les représentants de ces familles, abordés à ce propos par Le Quotidien d'Oran, qui ont été recasées plus de vingt plus tôt dans un ancien camping de toile dans le village de Cap Falcon. Des déclarations similaires et encore plus lourdes de sens ont été formulées par d'autres familles sinistrées.