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Arriérés de salaires, indemnités professionnelles, promesses non tenues: Le Snapest lance un préavis de grève pour le 20 février

par S. M.

Le Conseil de wilaya du Snapest a décidé, à l'issue d'une AG extraordinaire, tenue le 12 du mois en cours, un débrayage dans les lycées, le mercredi 20 février, pour dénoncer les promesses non tenues par l'Académie qui s'était engagée en décembre dernier, à verser la totalité des salaires et des indemnités du corps enseignant et de régler le dossier de l'expérience professionnelle. « Le directeur d'Académie avait promis, dans une correspondance, paraphée le 26 novembre 2018 que les arriérés de salaires et les indemnités des enseignants seront, intégralement, versés avant le 31 décembre dernier, mais 45 jours après l'épuisement de ce délai, nous n'avons rien reçu. Nous exigeons le versement de toutes les indemnités et le traitement immédiat du dossier de l'expérience professionnelle », affirme le coordinateur local de ce syndicat autonome. Le Snapest avait, déjà, organisé fin 2018, plusieurs actions de protestation dans les lycées de la wilaya, pour dénoncer ce retard « intolérable » pour le versement des indemnités et des arriérés de salaires des enseignants stagiaires. « Le Snapest déplore que les enseignants stagiaires, recrutés au début de la rentrée scolaire 2017, n'ont pas pu encaisser les salaires des mois de septembre, octobre, novembre et décembre 2017, ainsi que la prime de rendement du 1er trimestre de la même année scolaire. Les enseignants contractuels embauchés en 2017 n'ont pas perçu, quant à eux, les salaires mensuels du 1er semestre 2018 et les primes de rendement des 3 premiers trimestres de l'année scolaire écoulée. Les enseignants ayant bénéficié, en 2017, d'une promotion au grade de professeur principal n'ont pas pu toucher leurs indemnités. Les compensations des enseignants ayant assuré des cours supplémentaires n'ont pas été, également, versées à ce jour ». Le syndicat a regretté, par ailleurs, la dégradation des conditions de scolarité, dans certains établissements secondaires, en raison du sureffectif, du manque d'entretien ainsi que l'insalubrité.