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Après l'achèvement de la dernière tranche: La nouvelle pénétrante vers la cité AADL de Aïn El Beida opérationnelle

par D.B.

Après plusieurs mois d'attente, les habitants de la nouvelle cité AADL «Ain El Beida» ont poussé un «ouf» de soulagement après l'ouverture de la route d'accès entre le CW 73 (Oran-Aïn El Beida) et les nouvelles cités AADL attribuées récemment. Cet axe fermé à la circulation depuis plusieurs mois au grand dam des habitants de cette zone, obligeait les riverains a faire un long détour via le 4ème bd périphérique pour rejoindre la ville. Outre l'ouverture de cet axe, les habitants ont accueilli, favorablement, l'extension de la ligne 18, qui dessert la cité par cette nouvelle pénétrante. Cette route d'accès qui avait été réalisée en 2017 après le relogement de centaines de familles qui occupaient le bidonville communément appelé ?Le Virage' est le seul accès direct entre les cités AADL de la localité d'Aïn El Beida et la zone ouest de la ville. Les nouvelles cités AADL construites dans un couloir long et étroit se trouvent coincées entre le cimetière et le 4ème bd périphérique, sans aucune issue directe pour rallier la ville. La fermeture de cette nouvelle route pour les besoins des chantiers de la société chinoise, chargée de la construction des logements location-vente, s'était prolongée durant plusieurs mois ce qui pénalisait les habitants et en particulier les ménages non motorisés. Un trajet en taxi entre la ville et ces nouvelles cités AADL revient au double voire au triple pour les personnes non véhiculées. Avant, il fallait emprunter un long détour pour se rendre aux nouvelles cités AADL de cette zone au lieu de passer, directement par la ?Glacière' et l'Hôpital militaire. Les quelques bus qui desservent ces nouvelles cités étaient aussi obligés de passer par l'avenue des Martyrs de la Révolution, la N24 puis le 4ème bd périphérique pour rallier leur terminus situé à la cité AADL de Aïn El Beida. Conséquence de cette situation, le trajet entre Mdina Jdida et les nouvelles cités AADL durait au minimum 45 minutes. Durant les heures de pointe ou les embouteillages, la durée du trajet peut s'allonger pour atteindre en moyenne une heure et ceci sans compter le temps d'attente du passage du bus dans les arrêts. Le comble est que dans cette cité, il n'y a presque rien. A part une cafétéria ouverte par un privé, il n'y a ni commerces, ni mosquée, ni services, ni Sûreté?bref aucune commodité. Dans ces cités « dortoirs », on ne peut même pas avoir la quiétude en raison des nuisances des chantiers en cours pour la construction de centaines de logements.

Bruit important et parfois continu, va et vient incessants des poids lourds et des engins de travaux publics, poussières, déchets de chantiers?les habitants de ces cités souffrent ; quotidiennement le martyre. Il est à rappeler que la route d'accès aux nouvelles cités AADL de cette zone avait été réalisée sur la parcelle qui devait être utilisée comme extension du cimetière avec pour objectif de rallier l'esplanade du cimetière de la ville, qui fait office de terminus de la nouvelle ligne urbaine 16. Grâce à cette pénétrante, les bus pouvaient desservir, directement, les nouvelles cités AADL et ainsi faciliter les déplacements des riverains.