Si le suicide est une réalité vécue au niveau de la wilaya de Chlef à l'instar des autres régions du pays endeuillant des familles entières, les pouvoirs publics semblent être impuissants face à la progression de ce fléau qui n'épargne aucune frange de la population. Hommes, femmes, enfants, de différents âges et différentes professions, pensent trouver la paix avec eux-mêmes qu'en mettant fin à leur vie.

A titre d'exemple, les titres nationaux rapportent presque quotidiennement des cas de suicide ou des tentatives de suicide pour différentes raisons.

Cependant si parmi le lot de ces victimes figurent les aliénés mentaux, il faut souligner que la grande partie des suicidés ne présentent aucun signe de démence ou d'instabilité. Au contraire, on y trouve des chefs de famille qu'à aucun moment on aurait pensé qu'ils puissent passer à l'acte. Il en est de même pour des lycéens qui pour un simple échec scolaire commettent l'irréparable. Autre cas de suicide, c'est celui lié au jeu de la «baleine bleue».

Par ailleurs, il faut savoir que l'Organisation mondiale de la santé (OMS) considère le suicide comme un problème de santé publique énorme mais en grande partie évitable, aujourd'hui à l'origine de près de la moitié de toutes les morts violentes. Cependant malgré que de nombreux pays mettent en évidence la journée du 10 septembre (Journée mondiale de prévention du suicide), la wilaya de Chlef (associations et pouvoirs publics) n'a malheureusement organisé aucune action visant à sensibiliser les citoyens sur le sujet.