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Baccalauréat 2018: Plus de 700.000 candidats attendus à partir de demain

par R. N.

Plus de 700.000 candidats entameront à partir de demain les épreuves du baccalauréat session 2018 et dont les résultats seront annoncés avant la mi-juillet. La ministre de l'Education nationale, Nouria Benghabrit, donnera le coup d'envoi des épreuves de cet examen, qui s'étalera du 20 au 25 juin, depuis les wilayas de Khenchela et de Tébessa.

Le nombre de candidats au baccalauréat 2018 s'élève à 709.448 candidats, en baisse de 7,3% par rapport à l'an dernier. A cette occasion, 260.000 encadreurs seront mobilisés dans les centres d'examen et de regroupement et codage et de correction. Parmi les mesures prises cette année pour sécuriser le déroulement des épreuves et garantir leur crédibilité, plusieurs secteurs concernés se sont mobilisés, à commencer par le ministère de la Poste, des Télécommunications, des Technologies et du Numérique, qui avait fait part d'une «coupure de l'accès à Internet pendant une heure au début de chaque épreuve, en vue d'empêcher tout ce qui est susceptible d'impacter négativement cet examen, outre une coupure éventuelle d'accès aux sites des réseaux sociaux.

Le ministère de l'Education nationale appliquera, pour sa part, les mêmes mesures que lors des sessions précédentes, à savoir que les candidats, les enseignants, les surveillants, ainsi que le personnel administratif se verront interdire l'introduction des téléphones portables, smartphones, tablettes, écouteurs et tout appareil intelligent dans les salles d'examen, et ce pour prévenir toute tentative de fraude. Le ministère avait mis en garde qu'il appliquera les sanctions prévues en cas de fraude, à savoir 3 ans d'exclusion pour les candidats scolarisés et 5 ans pour les candidats libres. Autre nouveauté cette année, le ministère a décidé l'interdiction des visites officielles aux centres d'examen pour superviser l'ouverture des enveloppes contenant les sujets des épreuves pour ne pas déstabiliser les candidats et pour sécuriser les épreuves. On a pris ces dispositions pour éviter le scénario de la session 2016 qui a été marquée par la fuite des sujets dans les réseaux sociaux avant le début des épreuves, ou de 2017 où certains sujets ont été diffusés après 15 minutes du début des examens. Concernant les absences et retards, le ministère a appelé tous les candidats à rejoindre les salles d'examen une demi-heure au moins avant le début des épreuves, soulignant que tout retard au-delà de l'heure fixée (9h00) «privera le candidat d'y participer».

Mesures sécuritaires

Parmi les mesures figure également un plan approuvé par le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales visant à sécuriser les lieux d'examen notamment par l'installation d'appareils de brouillage et des caméras de surveillance et d'enregistrement dans les centres d'impression des sujets du baccalauréat et ceux de conservation, outre l'interdiction d'entrée des véhicules aux centres d'examen.

Pour sa part, le Commandement général de la Gendarmerie nationale a mis sur pied un plan sécuritaire spécial en coordination avec le ministère de l'Education nationale en vue de « la sécurisation des centres d'examen et leurs entourages à travers son territoire de compétence et l'accompagnement et la protection de l'acheminement des sujets à partir des directions de l'éducation jusqu'au centres d'examen ». Il s'agit également d'assurer la protection et l'accompagnement des sujets transportés par voie aérienne vers les centres d'examen dans les régions du Sahara et du Grand Sud et d'assurer aussi le transport des copies à partir des centres d'examen vers les directions de l'éducation puis vers les centres de correction. La Direction générale de la Sûreté nationale a, de son côté, mobilisé pour cette session 18.000 policiers pour sécuriser 208 centres d'examen sur un total de 2.416 et 14 centres de regroupement sur un total de 18 ainsi que 70 centres de correction. La Direction générale de la Protection civile a également mis en place un plan pour le bon déroulement de l'examen.