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Relizane: Les œuvres sociales de l'éducation dans l'impasse

par Mahi Ahmed

Le même scénario est en train de se répéter avec les retraités du secteur de l'éducation sortis en septembre 2016.

Leurs prédécesseurs partis à la retraite en 2015 ont souffert pour percevoir leur prime de retraite estimée à 25 millions de centimes. Elle a été, rappelons-le, encaissée au mois de février 2016 après des contestations et sit-in observés devant le siège de l'Académie. Les retraités de 2016 qui attendent le versement de cette prime risquent de connaître un sort identique. Selon nos informations, la situation au sein de la commission de wilaya des œuvres sociales (CWOS) ne prête pas à l'optimisme. Un membre de cette commission indique que le président de la CWOS, suspendu par la commission de discipline de la commission nationale des œuvres sociales dont il est membre par un arrêté daté du 28 mai 2017, ne veut pas abdiquer.

Il faut noter que 5 des 9 membres de la CWOS ont adressé une correspondance à la commission nationale pour signaler des dépassements dans la gestion des œuvres sociales et à cet effet des commissions d'enquête administratives et financières ont été diligentées et sur la base des rapports établis, la suspension du président fut prononcée. Ainsi, toutes les prestations de la CWOS sont en souffrance depuis 2016, entre autres les dossiers supplémentaires relatifs aux décès, prêts et primes de mariage, remboursement des frais des analyses médicales et des interventions chirurgicales, la remise de cadeaux aux enfants des travailleurs du secteur de l'éducation lauréats des examens scolaires sans oublier les dettes des cliniques privées et des colonies de vacances qui n'ont pas encore été honorées.

Devant ce blocage, deux vice-présidents et deux membres de la CWOS ont saisi la directrice de l'Académie pour trouver une issue à cette impasse mais la situation est restée en l'état. Même les syndicats du secteur de l'éducation ont mis leur grain de sel en saisissant l'ex-wali et la directrice de l'éducation afin de régler cette situation. Notre source d'information indiquera dans ce contexte la possibilité de l'application de l'article 42 de l'arrêté ministériel 12-01 prévoyant la tenue d'une nouvelle élection en cas de décès, de démission et de suspension et le remplacement du président se fera par un arrêté du wali.