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Constantine - 1004 logements LPA de Ali Mendjeli: Les souscripteurs face au casse-tête des VRD

par A. El Abci

Les souscripteurs au projet des ?1004 logements' LPA, situés à l'UV 20, de la nouvelle ville de Ali Mendjeli (extension sud), achevés et auxquels ne manquent que les VRD, des travaux que le promoteur refuse de réaliser, selon les concernés, ont organisé un sit-in, hier, devant le cabinet du wali pour solliciter son intervention, en faveur d'une ouverture de ce chantier.

Selon le représentant des protestataires, M. Imad, les 1004 logements, en question, sont un projet du président de la République, datant de 2011 mais dont le démarrage effectif a eu lieu, en 2012. Ils sont achevés de construction et seuls les travaux relatifs à la voirie et réseaux divers (VRD) et autres aménagements extérieurs restent à réaliser. Et de poursuivre que le promoteur soutient qu'il a accompli tout ce qui relève de sa part de contrat, le reste est du ressort de l'Etat et il faut voir avec la direction de l'Urbanisme pour tout ce qui est lié aux VRD. Refusant, catégoriquement, de prendre en charge les travaux y afférent, dira-t-il. «Dans ces conditions, nous ne savons plus où donner de la tête et nous nous retrouvons ballottés entre le promoteur et la direction de l'Urbanisme, chacun d'eux nous renvoie à l'autre, pour les fameux VRD». Et d'affirmer que «pour ce qui nous concerne en tant que souscripteurs, nous avons satisfait à toutes les obligations financières, dans le sens où nous avons payé la tranche de 60 millions, en sus, de 25 millions (prix du terrain) de l'aide de la Caisse nationale du logement (CNL) de 70 millions et du crédit bancaire de 154 millions de centimes. Alors que la réception du projet était programmée pour le 31 décembre 2016, nous nous retrouvons, presque une année après, sans remise des clés pour occuper nos appartements, qui sont pourtant réalisés à 100%». Et d'indiquer qu'en attendant «la majorité d'entre nous sont des locataires chez des privés, supportant le calvaire pour s'acquitter des loyers qui nous coûtent les yeux de la tête». Reçus par le chef de cabinet, les protestataires se sont vus dire qu'un rendez-vous avec le wali les attend, pour lundi prochain.