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CHAN 2018: Y a-t-il une logique à la FAF ?

par B. Abderrezak

Si les quelque 320 footballeurs qui évoluent au championnat professionnel de Ligue 1 ne remplissent plus les conditions de l'EN, notamment pour 70 joueurs environ, qui sont plus ou moins expérimentés sur le plan continental avec leurs équipes qualifiées aux différentes échéances internationales telles que l'ESS, le MCA, l'USMA et le NAHD, il semble que la FAF aurait miraculeusement trouvé la solution aux alentours de plus petit quartier d'Alger, à Hydra, puisque neuf parmi les athlètes sélectionnés relèvent tous du même effectif du club du Paradou.

Ce dernier, qui vient d'accéder en Ligue 1 sous l'égide de son président qui n'est autre que le nouveau patron de la FAF, une situation qui fait objet d'une grande polémique chez la communauté sportive.

En effet, il serait peut-être à l'origine de ce désastre lors des éliminatoires de la CHAN de 2018, contrairement à la version des optimistes qui veulent rendre cette disqualification plus légitime, et contre qui s'il vous plaît ? En pleine guerre civile sans domiciliation, n'ayant aucune ressource financière ni même un championnat régulier depuis plusieurs années, et encore moins un ministre qui les motive avant chacune de leurs sorties, les Libyens parviennent tout de même à nous battre et de quelle manière ! En aller-retour. Mais il reste à savoir comment pour un président, avec une telle logique, a pu réussir une accession en Ligue1, en l'espace de sept années seulement depuis la création de son club en 1994. Bref, à quelques jours seulement avant le début du championnat professionnel en plein milieu des litiges qui règnent au château de Dely Ibrahim, sans que personne ne sache exactement qui prendra soin de son organisation, s'agit-il d'un président de ligue nationale qui condamne publiquement les propos de son président de fédération en contrepartie aux communiqués de la FAF ? Ou bien les organes d'une fédération hantée par les rumeurs de démission, faisant allusion aux membres élus en raison de la prise d'initiative sans l'approbation des exécutifs ? Mais, ce qui est certain, c'est qu'il serait plus sage de reporter ce coup d'envoi plutôt que de finir avec les culpabilités sur le sort de nos jeunes pauvres supporters.