Même si son nom est évoqué avec insistance au sein de la direction du MCO, l'entraîneur tunisien Moaz Bouakez, qui était pourtant en tête de liste pour rejoindre le club oranais cet été, n'a toujours pas pris une décision finale quant à son avenir. Le technicien en question, qui a rencontré le président Belhadj Ahmed à trois reprises pendant le mois de ramadhan, maintient le suspense, en dépit d'avoir donné son accord de principe à la direction d'El-Hamri.

Dans l'entourage du club, on estime que Bouakez est en train de temporiser et de gagner du temps pour connaitre l'aboutissement de l'affaire qui oppose le RCR, son ancien club, à la LFP sur laquelle le TAS de Lausanne devrait trancher très prochainement. En effet, le Rapid qui s'estime lésé, espère récupérer les trois points défalqués en début de saison par l'instance de Mahfoud Kerbadj pour ainsi réintégrer «légitimement» l'élite. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle le président Hamri Mohamed (RCR) qui se trouve actuellement en Suisse a donné des assurances à son entraîneur. L'autre point à prendre en considération, ce sont les négociations entre le MCO et Bouakez qui, malgré le fait qu'elles se sont bien déroulées, restent suspendues sur deux sujets importants, le salaire et la nomination d'un adjoint. En plus clair, Bouakez, qui a insisté pour ramener son propre adjoint avec lui, n'a pas eu l'avis favorable de Baba, qui ne veut absolument pas abandonner le duo Mecheri-Saoula, maintenu après le départ de Belatoui Omar.

Ces deux anciens joueurs du club connaissent bien la maison, et c'est grâce à eux d'ailleurs que le MCO a pu éviter la cassure lorsque la situation de l'équipe s'est dangereusement détériorée. Baba s'est dit pour l'instant très attaché à Mecheri et Saoula. Il a ainsi donné une dernière chance à Bouakez pour mieux réfléchir, car il n'attendra non plus longtemps avant de passer à autre chose.

Dans la maison MCO, c'est le nom de Chérif El Ouazzani qui est également cité. Ce dernier, qui n'a pas encore renouvelé à l'USMBA en raison particulièrement de la crise que vit le club de la Mekkera, n'est pas contre l'idée de revenir au Mouloudia. Or, la relation entre Baba et Chérif El Ouazzani n'est pas bonne. Il faudrait d'abord réconcilier les deux hommes pour imaginer un retour de l'ancien capitaine de l'EN à la barre technique du MCO. En tout cas, le choix définitif et l'annonce officielle de la direction se fera au cours de la semaine car, une fois l'entraîneur installé, Baba s'attaquera au volet recrutement, qui est une autre paire de manches. Par ailleurs, en attendant les nouveaux contrats de sponsoring, la direction aurait décidé d'organiser un premier stage de préparation ici en Algérie, au centre d'El Bez, à Sétif plus précisément.