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Constantine - Filet social: La hantise de la «fin de contrat» !

par A. El Abci

Des travailleurs de l'APC de Hamma Bouziane, recrutés dans le cadre du filet social et dont les contrats arrivent à terme le 30 juin en cours, appréhendent leur mise sur le carreau et ont exprimé hier leur inquiétude en observant un sit-in devant le cabinet du wali pour solliciter son intervention à l'effet de régulariser leur situation.

Selon leur représentante, Mme Nadia, «nous sommes exactement 280 travailleurs et travailleuses, employés au titre du dispositif d'aide à l'insertion sociale (DAIS) depuis 10, 15 et même 20 ans et nous venons d'être informés que nos contrats ne seront plus renouvelés, sachant qu'ils arrivent à leur terme la fin du mois de juin en cours». Autrement dit, poursuivra-t-elle, «nous allons nous retrouver dehors sans indemnisation ni autre compensation, c'est-à-dire comme si toutes ces longues années n'étaient que du vent, alors que pour nous cela représente une bonne partie de notre vie que nous ne voulons pas perdre.

Aussi, dans ces conditions, sollicitons-nous l'intervention du premier responsable de la wilaya pour la satisfaction de nos revendications dont, en haut de l'affiche, notre intégration et titularisation, le droit à la retraite avec la prise en compte de l'ancienneté, enfin le renouvellement des contrats jusqu'à la décision de titularisation aux postes que nous occupons jusqu'à aujourd'hui».

Notre interlocutrice indique que les 280 travailleurs du filet social occupent des emplois d'agents administratifs, serveurs et cuisiniers dans les cantines scolaires des écoles de la commune, des agents de nettoyage, des gardiens etc. De même, fera-t-elle savoir, que les contrats (DAIS) qu'ils ont signés étaient de nature ouverte, depuis le début et jusqu'à 2011, après ils sont devenus d'une durée de six ans avec une prime de près de plus de 5.000 dinars par mois. Non sans rappeler que les travailleurs concernés ont été «privés de leurs droits, dont celui de participer aux concours de recrutement de l'APC».

Un autre sit-in des détenteurs de recours et de demandeurs de logements sociaux, de plusieurs quartiers de la ville, a eu lieu au même moment devant la daïra. Dans l'après-midi, ni les uns ni les autres n'ont été reçus et ont fini par se disperser en promettant de revenir un autre jour.