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Chlef: Les eaux usées, un casse-tête

par Bencherki Otsmane

A l'occasion de la Journée mondiale de l'eau qui coïncide avec le 22 mars de chaque année, la direction de l'agence nationale de gestion intégrée des ressources en eau (AGIRE) de Chlef a organisé une excursion au barrage de Sidi M'hamed Ben Taïba dans la wilaya d'Aïn-Defla au profit d'une cinquantaine de jeunes scouts musulmans et de journalistes locaux. Ce barrage érigé dans la commune d'Arib et mis en service en 2006 a une capacité d'emmagasinement de 75 millions de m3 d'eau. Aujourd'hui il est à 100% rempli. Ainsi il permet un approvisionnement régulier des populations locales mais également sert d'appoint pour les besoins de l'agriculture d'autant plus que la région est connue pour son maraîchage et son arboriculture. À titre de rappel, l'AGIRE comprend à l'échelle nationale cinq agences de bassins hydrographiques dont celle de Cheliff Zahrez qui «chapeaute» 8 wilayas.

En se référant au thème retenu cette année par les instances onusiennes notamment celui des eaux usées et du gaspillage de l'eau, le directeur général de l'AGIRE, M. Maraf Belkacem, a souligné «la nécessité d'améliorer la collecte, le traitement et la réutilisation des eaux usées». Dans le même temps, dira-t-il, «nous devons réduire la quantité d'eaux usées que nous produisons afin de protéger l'environnement et nos ressources en eau».

Il faut dire qu'à défaut de stations d'épuration des eaux usées, l'environnement subit des conséquences néfastes. Selon des experts «près de 80% des eaux usées provenant des habitations, des villes, de l'industrie et de l'agriculture sont rejetées dans la nature, polluant l'environnement et appauvrissant les sols».