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197 nouveaux box pour lutter contre le commerce informel: 55 millions de dinars pour un marché couvert à sidi El Bachir

par K. Assia

  Une enveloppe de 55 millions de dinars a été débloquée pour la réalisation d'un marché couvert, à Sidi El Bachir, a indiqué, hier, M. Boudjamâa Hanafi président de l'APC de Bir El Djir. Cette nouvelle enceinte visant à réorganiser l'activité commerciale et à lutter contre le marché informel va abriter quelque 197 marchands de fruits et légumes, de quoi créer de l'emploi, résorber le chômage et surtout répondre aux besoins des habitants. Une entreprise a été déjà désignée pour entamer les travaux qui seront lancés, dans un délai de 10 à 15 jours. Quatorze mois ont été fixés pour la réception des travaux, a noté le maire, précisant que cette enceinte, une fois livrée, va abriter tous les commerçants y compris une poissonnerie.

Toujours à Sidi El Bachir, l'APC a procédé à une extension de l'ancien marché de proximité où une soixantaine de tables ont été ajoutées, ce qui permettra d'insérer les commerçants ambulants, dans le circuit légal de l'activité. A Belgaid et l'USO, des mises en demeure ont été adressées aux contrevenants, les sommant de rejoindre leurs box faute de quoi des décisions d'annulation leurs seront notifiés. Des PV de constat ont été, également, établis pour non occupation des carrés réservés à abriter ces commerçants dans le cadre de la lutte contre le marché informel. Il s'agit de 10 bénéficiaires qui n'ont pas, encore, rejoint le marché de proximité de Belgaid. A Hai En Nour, le marché de proximité à l'abandon a été cédé par adjudication à Mobilis. Cette disposition vient en application des directives de la wilaya qui stipulent que les marchés inexploités peuvent être transformés en une activité rentable, pouvant renflouer les caisses de la commune.

A vrai dire, plusieurs marchés de proximité réalisés dans le cadre du programme national de résorption du commerce informel, ne trouvent toujours pas preneur. Ces espaces continuent à être boudés en dépit de tout l'argumentaire du bien-fondé de ces structures commerciales réglementées, dispatchées entre le chef-lieu de wilaya et plusieurs autres communes.

Du côté des vendeurs informels, l'absence de commodités, à l'exemple de l'aménagement et l'éloignement de ces marchés des centres urbains justifient leur refus à rejoindre leurs box. La commune de Bir El Djir avait lancé, il y a quelques mois, un vaste opération de lutte contre le squat des espaces publics, en incitant les commerçants ayant squatté la voie publique à rejoindre leurs box, dans les marchés de proximité. Dans les quartiers de l'USTO, Hai Yasmine et Sidi El-Bachir. Cette action avait mobilisé, pour rappel, les services de la police, la daïra et l'APC et à cibler tous les marchands de fruits et légumes ayant déserté leurs box pour s'adonner à une activité informelle, sur la voie publique. Ces commerçants sont bénéficiaires de décisions d'attribution de box, à l'intérieur de ces enceintes commerciales mais refusent, toujours, d'intégrer le circuit légal. Une situation qui a son lot de désagréments notamment, en matière d'insalubrité, de nuisances sonores, de squat d'espaces publics.