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Constantine ? Culture: Le Théâtre à l'heure de l'austérité

par A. El Abci

Lors d'une conférence de presse, animée conjointement par le directeur du Théâtre régional de Constantine et deux metteurs en scène, Farès El Machti et Med Dehimi, il a été fait état du programme des productions du TRC et aussi l'ouverture d'un nouvel espace ?club El Mazhar', qui sera un atelier dédié à la formation dans la mise en scène et qui portera le nom de Rhéda Houhou, a-t-on annoncé.

Selon le 1er responsable du Théâtre, Med Zétili, le programme consiste en trois productions inédites, dont une pour enfants alors que les deux autres sont destinées aux adultes, et dont l'une participera au prochain Festival national du Théâtre ce 23 novembre à Alger. Selon la nouvelle programmation, on insiste sur la nécessité de ne consacrer qu'un mois séparant les préparatifs pour une production et son montage sur scène. Ainsi, il ne sera plus possible d'attendre quatre mois pour monter une pièce, comme c'était le cas auparavant et les trois pièces en question seront mises sur scène avant cette fin d'année. Concernant le club « El Mazhar », qui comprend 80 sièges, une scène et tous les accessoires nécessaires, il sera en sus de sa vocation dans la formation dans les métiers du théâtre, une tribune pour le dialogue entre les professionnels du théâtre et les amateurs de ce 4ème art. Le directeur du TRC a fait savoir aussi, que cet espace comme tous les autres espaces du TRC sont mis à la disposition de tous ceux, à l'instar du hall qui connaîtra des transformations, pour les activités afférentes à des expositions de livres, à des opérations de ventes dédicaces de livres et d'autres encore, dira-t-il. Bien sûr, poursuivra-t-il, ces espaces seront cédés contre des sommes d'argent, qui seront étudiées et à la portée des intéressés. Car à l'orée des nouveaux développements affectant les théâtres, en particulier, se pose le problème des financements « nerf de la guerre », qu'il faut, dorénavant, rechercher auprès des particuliers et ne plus compter, seulement, sur le budget de la tutelle. La Culture doit aussi rapporter, en matière de fonds, et se doit de s'autofinancer, au moins partiellement et gagner cette bataille, qui est à mener en recourant au sponsoring tous azimuts, sans rougir, conclura-t-il.