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Détenteurs de pré-affectations de Hai Derb: Relogement ce mercredi de 208 familles à Gdyel

par K. Assia



Un quota de 208 logements de type socio-locatifs sera distribué, mercredi, à Gdyel au profit des familles sinistrées du quartier Derb. Ces logements réalisés dans nouveau pôle urbain de Gdyel ont fait l'objet de plusieurs inspections par les autorités locales, afin de livrer le projet conformément aux directives du wali d'Oran.

En effet, plusieurs opérations de relogements ont été initiées, au profit des familles occupant le vieux bâti. Un programme spécial et portant sur la réalisation de 6.400 logements de type socio-locatifs a été retenu pour répondre aux besoins des habitants de la commune d'Oran notamment, ceux qui habitent des bâtisses classées dans la catégorie ?rouge'.

Depuis le début de l'opération de relogement des familles, occupant des immeubles en ruine classées dans la catégorie rouge, les autorités locales ont distribué 2.083 logements sociaux et 1793 décisions de pré-affectation au profit des bénéficiaires de ce programme, à travers les secteurs urbains de Sidi Lahouari, Ibn-Sina, El Badr, Sidi El-Bachir, Es-Seddikia, El-Makkari, El-Mokran, et El-Emir. Ces sinistrés ont été, tous, relogés au nouveau pôle de Belgaid. Plusieurs réunions ont été tenues au siège de la wilaya pour ficeler l'opération et s'enquérir des moyens mis en place pour garantir le bon déroulement du relogement. Celui-ci vient, en effet, en application des directives du wali d'Oran et concerne le relogement des occupants du vieux bâti recensés à travers les 8 secteurs urbains. Durant l'année 2015, plus de 10.000 logements de type social public ont été attribués à leurs bénéficiaires. Ces derniers ont été relogés dans des sites implantés à Hassi Bounif, Oued Tlélat et Gdyel. La quasi-totalité habitait les quartiers populaires de Médiouni, El Hamri et Es-Sanaouber (ex-Les Planteurs), alors que d'autres étaient recensés dans des bidonvilles de Cheklaoua, à proximité d'El Barki et celui du «Virage» dans la localité de Ain El Beida, rappelle-t-on.