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Erigés sur des espaces relevant de la commune: Une quinzaine de panneaux publicitaires démantelés

par J. B.

En application des dernières directives du président de l'APC d'Oran, une quinzaine de panneaux publicitaires érigés anarchiquement sur les espaces relevant de la commune, ont été démantelés, apprend-on de sources proches de l'APC. L'opération lancée par les services de la commune, il y a plus d'un mois, se poursuit toujours, soulignent les mêmes sources. Lors de la session de l'APC, le président de l'APC d'Oran avait donné des directives fermes à l'ensemble des secteurs urbains pour le démantèlement de tout panneau érigé anarchiquement dans des espaces relevant de la commune d'Oran. Nos interlocuteurs indiquent que bon nombre d'exploitants des panneaux publicitaires n'ont pas renouvelé leur contrat et agissent illégalement, ce qui a incité les services de la commune à prendre des mesures qui s'imposent dans de telles situations. Ainsi et pour contrecarrer ce phénomène et mettre un terme à cette anarchie, une opération de recensement et d'identification de tous les sites où le problème est, malheureusement, posé a été lancée à travers les secteurs urbains d'Oran. L'action de démantèlement a été déjà entamée au secteur ?El Othmania' avec huit grands panneaux publicitaires enlevés et autant de panneaux dans les autres secteurs. Cette situation a fini par occasionner un véritable manque à gagner aux caisses de la commune ce qui traduit le lancement de cette campagne, fait-on savoir. Le mois de mai dernier, le maire avait rassemblé son staff exécutif pour leur notifier la décision d'interdiction, à effet immédiat, de l'implantation de tout élément publicitaire, aux 12 secteurs urbains. Ceux-ci ne sont plus habilités, désormais, en matière d'autorisation d'installation d'outils publicitaires. La prérogative échoit, exclusivement, à la commission compétente désignée par le maire. Visant à préserver le cadre de vie des citoyens et à sauvegarder la cohérence esthétique du tissu urbain, du patrimoine de la ville et ses activités socio-économiques, des critères draconiens sont exigés par le nouveau cahier des charges, tels que la qualité, les dimensions et l'emplacement des panneaux à implanter. Il a été procédé, également, au découpage de l'espace publicitaire autorisé en zones. Le tarif arrêté, situé dans une fourchette de 1 à 3 millions de DA, est en fonction de la «valeur» de chaque zone, en tenant compte d'un ensemble de paramètres. L'on estime que 80% des panneaux présents sur la place d'Oran en situation irrégulière et donc illégale, soit, sur le plan financier, un manque à gagner pour la trésorerie communale de plusieurs millions de DA. Rappelons que cette opération a été déjà lancée en 2012, suite à un arrêté communal signé par le maire d'Oran pour réorganiser l'affichage dans les espaces publics. Le manque à gagner pour la commune s'élevait à 40 milliards de centimes, une situation qui a conduit les responsables à dénoncer cette anarchie qui caractérise le secteur de l'affichage publicitaire. Après la résiliation de contrats et des mises en demeure adressées à des exploitants n'ayant pas renouvelé leur contrat, la commune était passée à la vitesse supérieure en procédant au démantèlement d'une soixantaine de panneaux publicitaires dans l'ensemble des espaces qui relèvent de sa compétence.