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Bir El-Djir: Les commerçants sommés de libérer la voie publique

par K. Assia

Les commerçants ayant squatté la voie publique sont appelés à rejoindre leurs box dans les marchés de proximité. Une opération de lutte contre le squat des espaces publics sera lancée la semaine prochaine dans les quartiers de l'USTO, Hai Yasmine et Sidi El-Bachir, a indiqué M. Hanafi, président de l'APC de Bir El-Djir.

En effet, cette action qui verra la présence des services de la police, de la daïra et de l'APC, ciblera tous les marchands de fruits et légumes ayant déserté leurs box pour s'adonner à une activité informelle sur la voie publique. Ces commerçants sont bénéficiaires de décisions d'attribution de box à l'intérieur de ces enceintes commerciales mais refusent toujours d'intégrer le circuit légal. Une situation qui a son lot de désagréments notamment en matière d'insalubrité, de nuisances sonores, de squat d'espaces publics.

Le wali d'Oran avait donné il y a quelques mois des directives aux P/APC et chefs de daïra, ainsi qu'aux brigades de la DCP pour libérer les espaces publics. De même qu'un arrêté de wilaya n° 15-13 a été adressé aux maires et aux services de police pour application. L'opération a ciblé tous les commerçants dont les restaurants, les cafétérias, crémeries, vulcanisateurs et autres prestataires de services. L'arrêté interdit tout squat de l'espace public, exposition de marchandises sur la voie publique et exercice d'activité contraire au registre de commerce. Les commerçants sont tenus de respecter les nouvelles dispositions, faute de quoi ils seront mis en demeure. Ils doivent, également, présenter leurs documents pour attester de leur activité. Pour rappel, les marchés de proximité ont été réalisés avec des box pouvant abriter des commerçants ambulants et ceux activant dans l'informel. Ceci avait pour objectif d'assainir la voie publique et insérer les commerçants dans le circuit légal de l'activité. Mais ces enceintes ont été désertées finalement par des commerçants qui ont préféré plutôt le commerce informel. Selon les dernières statistiques, 60% des box des «marchés parisiens» ne sont pas exploités à Oran.