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![]() ![]() ![]() ![]() Après une éclipse de plusieurs
mois, les gardes communaux de la wilaya de Constantine, sont revenus à la
charge, hier, en tenant un sit-in, devant le cabinet du wali, pour réclamer
l'application de l'instruction du ministère de l'Intérieur, adressée aux autorités
de wilaya, l'été dernier, concernant surtout le logement (social et rural) et
d'autres points, encore.
Selon le coordinateur de la wilaya de Constantine de cet ancien corps de sécurité, M. Chaib, suite à l'accord paraphé entre la coordination nationale de ce corps, qui a été dissous en 2012, par décret présidentiel et dont les éléments ont été versés dans le secteur économique, ou mis sous tutelle de l'ANP, en tant qu'auxiliaires, le ministère de l'Intérieur a envoyé, à tous les walis du pays, une instruction afférente à l'accès au logement pour les gardes communaux. Et de poursuivre, « le problème du logement est très crucial pour nous, pour la stabilité de nos familles et l'instruction, en question, datant de juin 2015, fait obligation aux walis de tenir compte de la situation sociale difficile des agents de la garde communale et ce, pour les intégrer dans les différentes formules de logements, surtout de type social et rural, avec des facilités et après étude, au cas par cas ». Et d'indiquer que le problème qui se pose a trait aux 24.000 dinars/mois, fixés ces dernières années, comme plafond pour avoir droit au logement social, alors que les gardes communaux, en 1996, ne percevaient que 7.000 dinars/ mois, les augmentations survenues sont très récentes, diront-t-ils, et « nous nous retrouvons, ainsi, exclus d'accès à ce type de logements. Toutefois, nos revendications concernent, aussi, d'autres points et en premier lieu la reconnaissance officielle des sacrifices des gardes communaux. Ensuite, la réintégration de tous les agents révoqués « injustement », la revalorisation de la prime octroyée aux blessés, l'augmentation des pensions de retraite et la création d'une prime de dissolution du corps. Mais, aussi, la régularisation de la prime de risque et de l'ancienneté des agents, placés sous tutelle de l'Armée, avec enfin, l'octroi de postes de travail, dignes pour tous les agents versés dans les entreprises du secteur économique et avec maintien de leurs salaires ». Les protestataires ont été reçus par le chef de cabinet auquel ils ont remis une requête à transmettre, à qui de droit. |
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