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Oran :
A moins trois mois de l'ouverture de la saison estivale: La dégradation de l'environnement à Cap Falcon dénoncée
par Rachid Boutlélis ![]() Les
habitants du village côtier de Cap Falcon ont exprimé au Quotidien d'Oran leur
vif désappointement quant à la dégradation de leur cadre de vie et
environnement, qui va crescendo dans leur lieu de résidence qui est, de
surcroît, répertorié au sein de la zone d'extension touristique ZET. Les
mécontents dénoncent « l'absence d'initiative à même de tenter de redorer un
tant soit peu le blason terni de cette prestigieuse zone touristique qui
représente tout un pan de l'histoire contemporaine de cette contrée côtière,
synonyme ne serait-ce que d'un semblant de réaction pour endiguer le massacre à
ciel ouvert ». En effet, s'étendant sur plusieurs hectares en
plein cœur de la zone d'extension touristique, ZET, et longeant une façade maritime
qui jouit de panoramas à couper le souffle et à faire pâlir de jalousie les
gérants des stations balnéaires de renom du vieux continent, ce village
nécessite au plus haut point, selon le constat établi sur le terrain et les
revendications de sa population, une véritable opération d'aménagement urbain,
qui contribuera notamment à améliorer les conditions de vie de sa population
d'un côté et de séjour pour les millions de vacanciers, habitués de ces lieux.
Le déplorable état de la chaussée de la principale rue de ce village, qui est
dépourvue de trottoirs et où l'éclairage public est défaillant, voire
inexistant à certains points, illustre en partie la situation de déliquescence
qui va crescendo et semble a priori s'embourber encore plus malheureusement dans
la médiocrité. N'ayant jamais fait l'objet d'une quelconque opération de
restauration, la chaussée où plutôt ce qui en reste, de la rue de la
Boulangerie, en référence à une ancienne boulangerie qui existait à l'époque
coloniale, longeant la façade maritime sur la partie basse de ce village, se
trouve dans un piteux état. Une conduite d'eaux pluviales et d'eaux usées,
installée en 2012 avant d'être abandonnée, se déverse librement depuis et a
provoqué plusieurs affaissements dont une partie de la rue en question et ce,
en entravant en même temps les travaux d'un ouvrage d'art entamé en contrebas.
« Nous avons saisi à ce propos tous les responsables concernés afin d'achever
les travaux de raccordement de cette conduite déversant ses eaux usées qui ont été
à l'origine de l'effondrement de tout un pan de la chaussée de la rue de la
boulangerie. Nous envisageons de saisir le wali si aucune suite n'est donnée à
nos doléances et si les entraves persisteront », a fait remarquer Kada, un investisseur ayant bénéficié d'un projet d'utilité
publique, avant de renchérir : « Nous sommes confrontés à des entraves alors
que notre seul souci est de contribuer à l'embellissement et à l'essor du
tourisme dans cette baie. Nous aimerions faire de cette belle crique un havre de
détente pour un séjour estival ». Des riverains de la rue de la boulangerie,
qui ont exprimé leur ras le bol, ont confié au Quotidien d'Oran qu'ils ont
adressé à tous les responsables locaux concernés une requête en vue de procéder
au raccordement de cette conduite d'eaux pluviales, mitoyenne à la station de
traitement et de relevage des eaux usées. Toujours est-il que le subit
envahissement de la bidonvilisation, qui a pris des proportions démesurées ces
dernières années à la faveur du laxisme des uns et des autres, a ajouté une
touche supplémentaire encore plus noire sur ce très peu reluisant tableau.
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