Envoyer à un ami | Version à imprimer | Version en PDF

Ligue 1 - Matches avancés : L'ASMO rate le coche, le CRB tire le nul

par M. A.

La 20e journée du championnat de Ligue 1 qui a démarré mardi dernier avec le match avancé MOB-ESS, Ligue des champions d'Afrique oblige pour la formation béjaouie qui doit se mesurer demain face à l'Ashanti Gold du Ghana, s'est poursuivie hier avec le déroulement de quatre rencontres dont deux en diurne qui a vu les deux représentants de la ville d'Oran se contenter du nul.

A Oran, l'ASMO qui fondait de grands espoirs avec la réception du MCA sur son antre du stade Habib Bouakeul pour se relancer dans la course au maintien, n'a pu trouver la faille dans le compartiment défensif adverse, malgré une bonne débauche d'énergie et un match plein qui peut lui servir de référence, mais en face il y avait un dernier rempart nommé Chaouchi, lequel à lui seul a découragé les attaquants asémistes. Toutefois, selon les observateurs qui suivent de très près l'évolution de la formation asémiste, cette dernière a joué son meilleur match de la saison. Crédités d'une bonne prestation, les camarades de l'excellent Benzerga, qui demeurent en position de potentiels relégables, ne doivent pas baisser les bras même si leur mission s'annonce des plus difficiles. En somme, la formation de Nabil Medjahed méritait mieux ce vendredi face à une équipe du MCA qui aura déçu plus d'un.

A Alger, au stade du 20 Août 55, c'est un autre keeper qui s'est illustré, à savoir Natèche, lequel a sauvé le MCO d'une défaite qui se dessinait en seconde période à l'issue d'une rencontre où l'arbitrage de Arab a été contesté. Toutefois, le MCO ne doit s'en prendre qu'à lui-même, car après avoir dominé la première période avec à la clé une avance de deux buts au tableau d'affichage, œuvres de Larbi (24') et Dehar (44'), les protégés de Bouali Fouad furent tout simplement transparents en seconde période en laissant l'initiative du jeu aux locaux. Ces derniers qui n'en demandaient pas tant s'installèrent dans le camp oranais. C'est Nekkache (53') qui annonça la révolte des protégés d'Alain Michel, lesquels mirent à rude épreuve Natèche qui retarda l'échéance avant de plier sur un penalty de Rebih (90').