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AS Aïn M'lila : Le président Sebti Guerdoud désabusé

par A. Mallem

« Achour Nedjar a réussi là où ses prédécesseurs, Zekri Hocine et Abdelhamid Azeroual, ont échoué», nous ont confié des supporters de l'ASAM qui demeurent sur un nuage après l'heureuse victoire remportée mardi dernier par leur équipe à Constantine face au MOC (1 à 0) dans le match retard de la 14ème journée du championnat amateurs. Mais Achour, dont l'équipe se passera des services de deux joueurs clés, reste concentré sur la prochaine rencontre contre le leader du groupe, l'USM Annaba, qui se déroulera à Aïn M'lila mais à huis clos. Contacté, Achour Nedjar nous dira : «Il est certain que l'USMAn ne va pas venir en touriste. Nous nous sommes reposés trois jours après le match contre le MOC avant de reprendre les entraînements pour préparer ce match. Mais l'absence de plusieurs titulaires, blessés ou suspendus pour ce match, va nous poser des problèmes qu'il va falloir résoudre. Mais il faut faire avec», a estimé l'entraîneur. Sur le plan de la gestion, le président Guerdoud Sebti nous a annoncé que l'agrément de la nouvelle équipe dirigeante est enfin arrivé, cette dernière pouvant désormais disposer des subventions des pouvoirs publics. «A commencer par la subvention de 1,5 milliard délivrée par la commune avant celles du fonds de wilaya et de la DJS dont on ne connaît pas encore les montants», dira notre interlocuteur. Sur sa lancée, Guerdoud annonce son départ pour la fin de saison. «Je ne peux plus continuer dans cette situation où personne ne vous accorde d'attention, où l'équipe évolue et se débat dans des problèmes inextricables sans aucune aide publique». «Avant de partir, je lance un appel aux industriels, aux commerçants de la ville pour leur dire de prendre exemple sur ceux de Tadjenanet et de Aïn Fakroun en prenant en charge l'ASAM». A la fin de notre entretien, le président a souligné qu'il était absent des affaires du football durant 14 années et que cette saison, il a voulu reprendre les rênes du club pour le conduire vers un avenir meilleur. «Mais je me suis trompé d'époque et je me suis aperçu que le football n'est plus ce qu'il était. Il a perdu ses vertus et l'esprit de volontarisme. J'ai donc perdu mes illusions et je ne reviendrai plus aux affaires du football», a conclu le président de l'ASAM.