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Après plusieurs années de retard : Le bloc administratif de l'APC d'Oran enfin achevé

par J. Boukraâ

Initialement prévu pour le mois de mai dernier, le nouveau bâtiment administratif de l'APC d'Oran, sis au boulevard de l'Industrie, sera réceptionné en principe la semaine prochaine, apprend-on de sources proches de la commune. L'édifice avait fait l'objet d'une visite du maire d'Oran où il avait déclaré que ce bloc administratif sera réceptionné dans les tout prochains jours. Une annonce qu'il avait réitérée la semaine dernière lors de la réunion de l'exécutif communal. La visite des trois étages de l'édifice a permis de constater l'état d'avancement des travaux de ce bloc administratif tant attendu par la population oranaise, pour désengorger les actuels services administratifs de la commune. Une enveloppe financière de 26 millions de dinars a été dégagée pour l'achèvement des travaux. L'édifice administratif, un projet lancé par la municipalité, avait accusé énormément de retard dans sa construction. L'ouvrage est conçu sur trois niveaux, avec des bureaux pour les vice-présidents de l'APC, les différentes commissions communales, le secrétariat général, avec des salles de réunions et d'archives. Pas loin de cet édifice, à l'angle du bd de l'Industrie et de la rue Ettabari, une quinzaine de logements réalisés par la commune d'Oran au profit des travailleurs et des cadres de la commune sont presque livrés à eux-mêmes.

Selon des cadres de l'APC, « une quinzaine de logements ont été réalisés et achevés, il y a plus de deux années, mais n'ont toujours pas été attribués à leurs bénéficiaires ».

Abandonnés, ces logements ont, à maintes reprises, fait l'objet de vols. En effet, selon nos interlocuteurs, en l'absence de gardiennage, des intrus se sont introduits à l'intérieur et ont tout emporté : portes, fenêtres, tuyauterie, lavabos, entre autres. « Alors que des centaines de cadres et travailleurs attendent un logement depuis plusieurs années, des logements neufs sont laissés à l'abandon », affirment nos sources. Ces dernières signalent que si aucune décision n'est prise dans les plus brefs délais, ces logements risquent d'être squattés.