Réuni lundi 30 novembre 2015, au siège du parti Talaïe El Hourriyet, sous la direction de son coordonnateur, Ali Benflis, le Pôle des Forces du Changement se dit «préoccupé» par les «inévitables conséquences de la Loi de finances 2016», adoptée, le jour même, par l'APN et «met en garde sur ses effets sur les conditions de vie du citoyen et particulièrement sur les couches les plus défavorisées».

Selon un communiqué du Pôle, la réunion a «débattu de la situation politique, économique et sociale» du pays. Le PFC a réaffirmé que «l'absence de légitimité et de crédibilité du système politique, en place, constitue la cause de l'impasse qui caractérise le fonctionnement de l'ensemble des institutions, à tous les niveaux, et la détérioration de la situation économique et sociale du pays». Cette «vacance» est «usurpée par des forces occultes extra-constitutionnelles», lit-on dans le communiqué.

Le PFC «considère l'unification de l'action de l'opposition, en vue de contribuer à extirper le pays de sa crise multidimensionnelle, comme un acquis qu'il convient de saluer et de renforcer» et «dénonce les diverses formes de harcèlement et de pression que pratiquent les autorités publiques, à l'égard des médias et l'atteinte à la liberté d'expression».