Un dangereux réseau criminel organisé, composé de 8 individus âgés entre 25 et 47 ans, spécialisés dans la commercialisation des stupéfiants, a été neutralisé ces derniers jours par les services de sécurité de la 2e sûreté extra urbaine de la nouvelle ville Ali-Mendjeli. Les policiers se sont lancés sur la trace du réseau le 24 novembre dernier, indique un communiqué de la cellule des relations publiques transmis hier à notre rédaction, ajoutant que grâce à l'exploitation judicieuse des informations en leur possession, les enquêteurs procèderont dans un premier temps à l'arrestation de deux membres de la bande. Après avoir localisé les deux mis en cause à l'UV n° 9, l'endroit sera encerclé avant de les appréhender. Ils seront pris en flagrant délit en possession de deux sachets contenant 378 boîtes de 30 comprimés de psychotropes de marque Kietyl, soit au total 11340 comprimés de ce médicament antidépresseur qui agit directement sur le comportement psychologique de l'individu. Les investigations permettront d'identifier le principal fournisseur de ce poison qui sera arrêté en possession de 4 comprimés de Diazépam. Par la suite, les autres membres du réseau tomberont l'un après l'autre, et les enquêteurs saisiront lors de ces arrestations 446 comprimés psychotropes, portant le total à 11786 comprimés psychotropes de différentes marques.

Selon les spécialistes, les comprimés psychotropes de marque Kietyl qui fait le gros lot de la saisie, sont des benzodiazépines à effet calmant et on un effet de puissants somnifères et à long terme ils deviennent toxiques, réduisent également les capacités cognitives avec perte des fonctions de réfléchir ou de penser, provoquent des nausées, des vomissements, l'anorexie ainsi que des douleurs abdominales. Le danger qu'ils représentent, aussi, c'est qu'on s'y habitue à très court terme pour ne plus pouvoir s'en passer.

A la fin des procédures pénales, les présumés coupables ont été présentés le 29 novembre dernier devant le procureur de la République près le tribunal d'El-Khroub qui a placé 5 d'entre eux en détention préventive, alors que trois autres ont été libérés.